Blason de Le Perrier (Vendée)
Tandis que la Dame de ce lieu, dont l'âge fleuronne
En ses plus vertes années et en tous ces instants
Que sa présence enlumine, où chaque mot blasonne
Les élans de son cœur et de l'âme tout autant,
S'écoulent les beaux jours, paisibles sur l'onde tranquille.
Songeuse, elle aime ainsi se laisser porter
Au gré de l'eau qui berce sa plus tendre idylle
Qu'aucun courant jamais ne pourra déporter.
Je suis heureuse de ses bonheurs les plus intimes,
Même sachant que ma propre part y est infime ;
Heureuse de vivre la noblesse d'une amitié
Qui, chaque matin, retrouve la douceur des prémices
Car née du croisement de la rose et du lys.
Pas un instant qui ne soit vécu tout entier.
Justine
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De sinople à la fasce ondée d'argent sur laquelle est posée une yole et ses deux passagers, maraîchine assise et maraîchin ninglant, le tout d'argent, accompagnée en pointe d'une croix fleurdelysée d'or.
Ne plus vouloir en finir, rester aux prémices,
Quand tout est intact et que tout reste à vivre ;
La bouche ne dit rien encore des mots qu'elle esquisse
Mais qui par leur silence vous rendent déjà ivre ;
Combien beau le regard qui inspire le mystère
De l'être, son étendue et sa profondeur,
Quand il évoque les terres vierges et solitaires
Et qu'il porte sur ce monde son plissement frondeur.
Les gestes aussi, encore hésitants, timides, chastes,
Mais qui n'attendent que l'instant propice et faste.
Rien n'est pris, tout reste à prendre, tout est promesse.
Connaître sans savoir, savoir sans connaître ;
Ne prendre rien pour acquis, toujours renaître ;
Que jamais, ô grand jamais ne soit dite la messe !
Quand tout est intact et que tout reste à vivre ;
La bouche ne dit rien encore des mots qu'elle esquisse
Mais qui par leur silence vous rendent déjà ivre ;
Combien beau le regard qui inspire le mystère
De l'être, son étendue et sa profondeur,
Quand il évoque les terres vierges et solitaires
Et qu'il porte sur ce monde son plissement frondeur.
Les gestes aussi, encore hésitants, timides, chastes,
Mais qui n'attendent que l'instant propice et faste.
Rien n'est pris, tout reste à prendre, tout est promesse.
Connaître sans savoir, savoir sans connaître ;
Ne prendre rien pour acquis, toujours renaître ;
Que jamais, ô grand jamais ne soit dite la messe !
Justine
Comme un point d'acmé figé?
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