Blasons de Semd (Hessois) et de Fischingen (Bade-Wurtemberg)
Des effusions du cœur jaillissent ces mots qui se voudraient t'accueillir en leur plus enveloppée chaleur.
Des profondeurs de ce qui se laisse me traverser, voici les joyaux du Temps qui passe.
En un Jardin qui incessamment se visite, en son intimité que seule connaît l'âme, les ruisseaux vifs de mon embrasement ont creusé le parterre délicat.
Me le crois-tu, ma sœur, qu'en de nombreuses fois, je suis en ta solitude ?
Me le crois-tu, lors que je t'écris, ta douceur est à m'étreindre et à se vouloir devenir les bras de mon Amour sur tes épaules dignes ?
Les affres de ces moments sont les miens à chaque larme qui épouse ton écueil.
Ces heures qui ont vu l'esseulement de la tourmente que le silence étouffe d'un sanglot.
J'ai plongé en cette vie qui se voulait s'écouler paisiblement sur les terres de la proximité.
J'ai levé le regard plus d'une fois vers les sommités élancées.
Mon cœur tressaute de chaque aspérité qui se voudrait tout aplanir du geste simple de la fraternité.
J'ai dit : tout est à passer.
Tout est à se laisser s'écouler.
Tout ici n'est qu'images qui se voudraient nous emprisonner.
La clé de Vie est le Grand Amour.
Celui de la pureté.
Celui qui des deux mains de Lumière est à saisir celles qui cherchent et qui cherchent les autres mains de L'Amour.
Ici est un pont qui se laisse aussi traverser.
Le pont qui relie deux rives, deux destins.
Les océans de ces vagues ont touché mille fois le firmament et ne voulaient plus revenir.
Ces océans mouvants se voulaient fusionner en ce Volcan de L'Amour, lors que L'Aspiration se voulait encore et encore s'élancer et mourir.
Ces doux tumultes qui embrassaient un autre monde.
Il est arrivé, L'Ami, et a pleuré.
Je suis au seuil, agenouillée.
Il est venu, et les regards sont tels des cristaux virginisés.
Voici les sentiers les plus singuliers.
Voici l'étonnement.
Je le sais.
En Lui, je t'ai vue.
En moi, je t'ai accueillie.
Jamais il n'en a été autrement.
Ma sœur, je suis en cette Révérence.
Je suis ici à te vouloir témoigner ce qui n'est plus de ce monde.
Paix sur toi, paix sur tous les univers et paix en cette Unité !
De loin, j'ai entendu L'Appel.
Ta douleur muette est mienne.
Je suis encore à en témoigner.
J'ai rassemblé tous les petits êtres éparpillés.
Il en est encore quelques-uns à se singulariser.
Le chemin est long.
La Demeure est L'Ultime de notre Unique Bonheur.
Je le sais.
Le Voyage est une épopée.
Je le sais.
Au creux de mon ventre, je t'ai épousée.
Tu es ma sœur et je suis à te porter en ma féminité.
Je sais qui tu es.
C'est en l'étrangeté d'un discours que je suis à t'aimer.
Il me fallait te le dire.
Tant de fois, je t'ai parlé.
Toi, L'Amie de L'Ami.
Je ne l'ai jamais oublié.
Il me fallait en cette crucialité te déployer ces mots qui te cherchent.
C'est en eux, et en Lui que je suis aussi à t'enlacer, en cette éternité
Mille fois ce feux de L'Ardent Désir Divin est à m'amener à l'effacement.
Je me voudrais être déjà en cet Ailleurs à me laisser bercer par Le Seul qui puisse tout unifier.
Je n'ai pas su vivre ce décor.
Pourtant, aujourd'hui je suis à Lui sourire.
Une douceur est à m'envahir.
La vie est à simplement s'écouler.
Je ris en marchant, ma sœur, car Le Soleil est bien Beau.
Ses Rayons sont les bienfaits de L'Intimité.
Il n'est rien qui ne soit à passer.
Le Temps est un enfant gorgé de doux mots.
Je ferme les yeux en ce repos.
Ma sœur.
Océan sans rivage
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