Un seul grain peut-il germer sans être fendu ?
Tel est le sens des grandes épreuves de l'existence.
Nous qui, souvent, croyons que la vie nous est due,
Lors que nous l'esquissons à peine, par ignorance
Autant que par paresse, pensant que le décor,
Que nous ne faisons que traverser, est l'ultime
Réel, voulant nous y prolonger, en ce corps
De chair, et n'offrant à notre âme pas même la dîme
Des forces que l'on consacre à empiler,
Sur le sable du Temps, le vide et l'éphémère.
C'est de non-présence que s'emplit la coupe amère,
De laquelle, encore, l'on se voudrait défiler,
Lors que le glas vient à sonner, à l'heure dernière
Qui s'ouvre en chaque instant d'une conscience plénière.
Marc
Voir aussi sur Naissance et connaissance
Lors que le glas vient à sonner, à l'heure dernière
Qui s'ouvre en chaque instant d'une conscience plénière.
Marc
Voir aussi sur Naissance et connaissance
Un Rocher rencontré sur Le Jalon Céleste s’est écrié :
RépondreSupprimerUne larme, une seule, en ce flot, a fendu Le Noyau.
Depuis, je suis en cette Béance à m’épancher.
Le Rêve a dépassé les réalités et Le voici Pur Joyau.
Océan sans rivage
https://ocanocean.wordpress.com/2017/01/28/pur-joyau/