Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

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jeudi 30 mars 2017

Le Chemin des Étoiles (I - 7)


Blason de Dittingen (canton de Bâle-Campagne, Suisse)


Acte 1 scène 7 : Pèlerin 1, Pèlerin 2 Pèlerin 3, Pèlerin 4, Le Rocher, Le Coursier Céleste, La Nuée


Il est à noter que soudain, tous nos Amis deviennent en ce Lieu comme évanouis à leur personnalité. Leur esprit est à voguer et chacun n'a plus de nom. Dans les archives du Livre, ils sont tantôt les sans-noms, et tantôt Pèlerins.


Le Rocher

Ici débute les indéfectibles réalités d'un voyage surréel.
Il est à dévoiler le but de L'Ascension.
Si chacun plonge en son aspiration, il sera à comprendre que ce voyage est d'abord une descente.
Lors que l'un monte, l'autre descend.
Pourtant, il s'agit d'une ascension, et L'Esprit est lors en sa pleine nature.

Le Coursier Céleste

J'ai senti le frémissement de votre ardent Désir.
J'ai tournoyé au-dessus des vallées de vos imprécations.
Chacun de vos souffles a atteint son paroxysme de vibration.
Néanmoins, je suis encore à tournoyer car chacun se doit de me donner mon nom.

Pèlerin 1

Les nostalgies sont les larmes de mon indicible soupir.
Je n'ai jamais donné de nom à ce voyage.
Il est à se dévoiler en son inconnu.
Le coursier est-il à l'image de son chevalier ?
Si tel est le cas, tu es moi.

Pèlerin 2

Il est un vœu prononcé et je reste fidèle à ma parole.
Ton nom sera celui de ma promesse.

Pèlerin 3

Je n'ai qu'une seule mesure, celui de mon Amour.
Je suis entier de cette aspiration qui est mon ivresse et mon exaltation.
Je t'offre cette seule possibilité de mon être et je te nomme de mon nom, tel que l'a fait le Pèlerin 1.

Pèlerin 4

Je n'ai pas d'autres ambitions que celle de mes frères.
Tu es moi.

Le Coursier Céleste

Ainsi, je serai à l'image de chacun et chacun sera en son intime voyage.
Chacun récoltera en fonction de Son Choix secret.
Car telle est la Réalité de La Conscience qui s'élève de Demeure en Demeure.
L’Équipée est ainsi à se parachever en La Lune de L'Êtreté.

Pèlerin 2

Nous sommes en ce voile qui occulte le chemin ascensionnel.
Je ploie le genou au nom de tous les miens, mes frères ici et dans les autres mondes, et implore La Clémence Divine.
Puisse notre Souverain nous envelopper de Sa Toute Miséricorde et nous accorder d'entrer en Son perpétuel Amour.
Nous n'avons pas su chercher.
Nous sommes à répondre à Son propre Appel.
Dieu est Le Seul qui détienne Le Pouvoir et Les clés de La Perception Ultime.
Nous sommes soumis au Roi des Univers.
Nous renouvelons notre Pacte d'Allégeance.
Nous l'agréons consciemment et faisons Témoignage de Sa Réalité.
Il n'est d'asservissement qu'en l'ignorance.

La Nuée

En ce Lieu des Révérences et des Oraisons, nous sommes tous à tournoyer.
Le Cercle est en sa spirale, l'ondoiement d'une ligne droite.
Le Rayon perce les opacités de la raison.
Celle-ci est lourde de sa véhémente position qui est de s'attribuer le monopole du Discours.
Or, elle se vient s'échouer sur les parois de la logique.
La raison s'efface devant L'Aspiration de L'Origine.
Ici, tout Pèlerin perd ses facultés de pensée mécanique.
Si tu n'es pas Amant de L'Amant, ton âme se peut-elle rencontrer Ton Âme ?
Je suis La Nuée de tes pensées qui cherche constamment à planifier un monde à ton image.
Je suis tantôt La Clarté d'une Aube qui se lève et tantôt les multiples dangers de ta limitation.
Je suis à te rendre manifeste de par ma nature, tes faillibilités.
Mais, je suis aussi à te donner le discernement.
L'Intelligence dépasse le connu. Elle englobe de Son Œil les chambres de tes mouvances intérieures.
Elle est Le Souffle Vital.

Pèlerin 4

Coursier je suis ma propre monture. Je brûle de mes incandescentes Ailes devenues L’Éther de mon Cœur.
Emmène-moi, ou ne m'emmène pas, je vole déjà de la fougue qui m'anime !
Je n'ai pas besoin de Te nommer !
Tu es Le Coursier de mon Âme !

Le Coursier Céleste se pose alors sur Le Rocher et déclare.

Le Coursier Céleste

Je suis quatre Pèlerins.
Je suis quatre montures.
Montez en chacun de vous, car je suis exactement chacun de vous.

Les pèlerins se sont unifiés et Le Coursier est Un.



Peinture d'Odilon Redon (1840-1916)

mercredi 22 mars 2017

Le Chemin des Étoiles (I - 6)


Blason de la Maison de Montgrand (Vivarais-Provence)


Acte 1 scène 6 : Le Rocher, La Voix, Océan sans rivage

Le Rocher

C'est ici que tout commence, et pourtant, tout a déjà commencé.
Combien sont ceux qui ont vécu cette étrangeté ?
Me sont parvenus Les mille Chants.
Pourtant, nous ne sommes pas à les pouvoir dénombrer.
Je suis Le Rocher sur lequel s'appuie le pas d'une Monture Céleste.
Je suis en Ma Réalité, partie visible et partie que l'on ne trouve qu'en soi.
Lors que tout est à s'unifier, Je suis celui qui apparaît.
J'ai la seule couleur possible d'une argile pure et je suis d'une douceur extrême.
J'ai beau être solide et inaltérable, l'ambre est mon éclat.
Au dessus du Dôme de ma Réalité est La Cité des Portes immaculées et nul ne franchit leur seuil sans permission.
Un gardien, celui du Labyrinthe, veille et attend que L'Heure soit décrétée depuis Les Paroles Réservées.

La Voix

J'ai suivi Le Sentier scrupuleusement, puis Celui dont on ne peut rien dire a brisé la ligne, et je me suis trouvée nue.
Il m'a lancé une corde, et en ma détresse, je m'en suis emparée.
Je n'avais qu'un petit rocher sur lequel m'appuyer.
Puis, le rocher a glissé de dessous mes pieds.
Il a dit : tiens à L'Anse de sûreté et mentionne Ma Réalité.
Depuis, Il est Celui qui me mène et à Lui je me suis abandonnée.

Océan sans rivage

Il est un Voyage, puis un Autre.
Celui-ci est Le Souvenir du Premier.
Qui est donc à le soupçonner ?
Le Retour est L'Ultimité d'une Mémoire Retrouvée.
Lors que L'Œil du Discernement éclot en La Profondeur de La Caverne, nous sortons du sommeil de La Gestation.
Nous nous sommes éveillés, n'ayant aucune science.
Lors que nous nous sommes retrouvés, nous avons cherché tous ceux que nous avons aimés.
Nous les avons cherché dans l'intime de notre seul Amour.
Nous n'avions plus de nom, ni de maison.
Le Rocher de L'Invisibilité fut notre seul recours.
Nous cherchions La Stabilité.
Tu as dit vrai, Ô Rocher, en mentionnant Le Labyrinthe.
J'atteste qu'Il est un Labyrinthe dans un Labyrinthe.
Le monde s'est tant affaissé que Le Chemin est désormais scindé.
Sais-tu pourquoi ?

Le Rocher

Le morcellement est tel, que peu sont à présumer de L'Authenticité de cette Réalité.
Le Chemin déploie des ramures inextricables lors que La Conscience est enfouie.
Se sont amoncelés les troubles et se sont intensifiées les brumes.
Les défragmentations se sont complexifiées.
Pour les réunir, il faudrait tout balayer.

Océan sans rivage

N'y a-t-il pas une autre solution en ce siècle ?
Les voies sont-elles toutes fermées ?

Le Rocher

Je ne détiens pas la solution.

La Voix

En nous est La Voie du Tout possible.

Océan sans rivage

C'est en Elle qu'Il nous a menés.
Ce sont les dernières nouvelles.

Les Amis avancent vers le Rocher.
Leur silhouette ne fait plus qu'une.
Ils ne le savent pas encore.

mardi 21 mars 2017

Le Chemin des Étoiles (I - 5)


Blason de la famille Roche (Armorial des familles du Vivarais)

D'argent, au rocher de sable ; au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.


L'Ami, Marie-Louise, Justine, les êtres éthérés
( ceux-ci sont toujours en groupe et ne savent pas se séparer ) :

Tous se tiennent devant un lac et celui-ci est multicolore à leur approche, puis semble se fondre ensuite avec les couleurs du Ciel.
Des êtres éthérés survolent le plan d'eau.
La Lumière est intense de leur émotion.


L'Ami, en sa perplexité

Les étendues ne sont pas celles que l'on croit.
Nous marchons et Te voilà.

Marie-Louise, émue

L'Ami, je ne sais plus vraiment si nous avons marché, ou si l'on marchait vers nous.
Nous sommes comme immergés en cette nouvelle contrée.
Te souviens-tu comme nous avons traversé de nombreuses zones d'ombres ?

L'Ami, avec gravité

Penses-tu que nous soyons sortis de nos méandres ?

Marie-Louise


Ce que je sais, c'est que chaque jour est une nouvelle clarté.
Je ne me sens plus menacée par ces peurs ancestrales.
Nous savons que nous y avons trempé depuis des... c'est indéfinissable, n'est-ce pas ?
Quand bien même nous pourrions nous étendre là-dessus, nous serions encore en deçà de La Réalité.
Je crois que l'on nous veut nous mener encore plus loin.
Sommes-nous prêts ?

Justine

Serons-nous jamais prêts ?
Si nous nous posons la question, alors nous ne le serons jamais.
Être, et tout vient en ce Être.
Je n'ai pas de doute.

Marie-Louise

Mon cœur est-il la seule mesure de mon Être ?
Comment authentifier un Chemin ?
Je pense que là réside tout le secret.
Voyez-vous comme Le Lac change d'aspect selon ce que nous sommes à dire ?

L'Ami

Nous ne sommes plus à l'extérieur.
Ceci est notre propre monde.
Il est en cet imaginal à nous guider
Sommes-nous à voir ?
Ceci relève du Percevoir.
Nous perçons depuis Le Dedans.
Je comprends lors que L'Océan est à se demander s'il est encore un océan.
Se vit-il comme s'il était en son Extérieur ?
Il est en Lui-même, L'Océan de Son Océan !
Je comprends alors qu'il existe une infinitude d'Océans en L'Océan.

Voici que L'Ami fait quelques pas et s'approche du Lac.
Une sorte de vague est à se soulever et danse tout autour de lui.
Il lève le regard et sourit.


Justine en sa fougue

Je ne suis plus ici.
Je suis encore plus loin que tout.
Je vois les ondes du crépuscule nous étreindre.
Je veux de suite plonger en ce Lac.
Est-il seulement un Lac ?
Venez mes Amis, allons la rejoindre.
Je ne veux plus jamais me sentir loin.
Je n'aime pas être une seule seconde distraite de Sa Réalité.
Si je ne suis pas en Elle, je n'ai plus aucune substance.

Marie-Louise

Nous sommes en cette seule possible Union.
Pouvons-nous nous séparer ?
C'est impossible.
Nous ne pouvons pas douter un seul instant, car nous ne voulons pas nous perdre.

L'Ami

Nous avons déjà plongé.
Nos âmes ont anticipé sur notre raison.
Cela relève d'un autre plan.
Nous y sommes déjà.


Il se met à rire.
Les êtres éthérés surgissent.
Ils tournoient.


Tous les êtres éthérés ensemble

Les Beautés sont à se déployer, mais il est une Majesté qui ravit tout entendement.
La nuit est devenue le jour, et le jour est devenu la nuit.
En rangs serrés, les nuages ont épaissi le ciel.
Certains ont goûté au fracas.
Ils ont sombré dans les gouffres de leur mental.
Les émotions ont parfois les larmes de La Réalité et s'unissent à cette Immensité.
Le Firmament est Leur Lac.
Il est Celui de L'Origine.
Il est La Mémoire fixe et la Mémoire mouvante.
Les pèlerins aspirent à s'élever jusqu'au sommet de leur possibilité.
Pour que Cela apparaisse, il est un champ de ruines.
Un seul Rocher et c'est là que se trouve le premier pas.
Celui de La Verticalité.
C'est en cette cordée que tous sont à se sauver.

Nous voyons les Amis se donner la main et rejoindre Océan sans rivage qui se tient sur le Rocher.

dimanche 19 mars 2017

Le Chemin des Étoiles (I - 4)


Blason de Malta (Carinthie, Autriche)

Acte 1 scène 4 : La Chandelle, La Perplexité, Le Voile


La Chandelle

Si Tu n'étais pas là, où Te trouver ?
La plus subtile des pensées a vu naître en ces hautes sphères de L’Éthéré, L'Esprit, La Fugacité, et La Mémoire s'émeut à tout jamais.
Si Tu n'étais pas là, T'aurions-nous trouvé ?
Il est à s'incliner un furtif murmure ondoyant en ce Miroir secret et, c'est en sa légèreté que L'Ardent Désir s'est animé.
Il est en ma seule réalité à receler les déploiements de sa puissance.
Je suis La Chandelle de L'Origine et je suis à veiller sur les principes de L'Océan Igné.
De ce Feu est à vibrer tout le corps, depuis les règnes successifs que l'on sait être minéral, végétal et animal.
Au creux des éléments sont à tressauter les vibrations de toutes les entités.
Beauté, Pureté, Vérité, Justice.
Toutes les qualités sont en ce Berceau et se compénètrent des flux de L'Origine.
Est-il une seule de ces mouvances en L'Homme qui ne soit pas La Réalité du Tout Possible de L'Être Suprême ?
Les danses majestueuses et les grâces sont autant d'attributs que L'Oeuf conceptuel recueille en La Création Perpétuelle.
Je sais que sur Les Eaux de La Primordialité ondoie Le Trône de L'Excellence.
Je suis en ce Tabernacle à resplendir du plus grand Secret.

La Perplexité

Les états ne sont pas en une immobilité.
Tout varie en fonction de l'intention.
Tout est à se transformer.
L'Intelligence est Une.
Si nous considérons le Temps en sa fixité, alors, il n'est plus rien qui n'ait de sens.
Tout serait à s'écouler et tout serait à se perdre.
Il est une attention qui en amène une autre.
En marchant en cette contrée de L'Esprit, il est comme une multitude de Questions qui se voudraient atteindre La Seule Réponse possible.
Il en est qui disent : rien n'est vain.
D'autres dérivent.
Il est une Echelle et c'est vers Elle qu'il faut se diriger.
Ô Beauté de La Conscience qui ne stagne pas.
Où se trouve donc cette échappée ?
De frayeur et de stupeur, de douleur et aussi de certitude, L'Âme fuit.
Elle est Une et puis une Autre.
Les Deux sont à s'unir.
Du sourire de La Quintessence et depuis L'expérience qui a précédé lors que La Confiance s'est enracinée, les voici sur Le Chemin.

Le Voile

Il est en cet interstice, à se soulever des brumes.
En réalité, pour chaque voile, il est une connaissance révélée.
Depuis l'épaisseur de ton âme encore enfouie, vois comme je suis à te donner ce qui ne peut être conçu.
Tes Ténèbres sont le prétexte d'un Retour.
Je suis La Pudique qui me cache.
Tu as posé une main douce et je t'ai accueilli en ce palais des mille drapures.
Viens, L'Ami.
Le voyage commence.

samedi 18 mars 2017

Le Chemin des Étoiles (I - 3)


Blason de Wiesental (Bade-Wurtemberg, Allemagne)


Acte I scène 3 : Marie-Louise, Justine, Le Cœur de Cristal


Marie-Louise

C'est d'avoir observé longtemps que nous sommes en cet arrêt.
L'étonnement se suspend aux lèvres de notre instant.
La conscience s'ouvre en permanence.
Tu as dit ces mots que nous avons bus depuis notre soif.
Je n'ai jamais autant marché depuis que je vois ce chemin.
Est-il en cet écho à nous rappeler qui nous sommes ?

Justine

Ce ne sont plus des mots que l'on souffle sur les écueils d'une page.
Ce ne sont plus des gestes qui se consument en leur infertilité.
Ce ne sont plus des caresses qui écorchent nos âmes.
Ce ne sont plus des efforts qui sont de vaines promesses.
Ce ne sont plus des méandres d'un narcissisme outrancier.
Ce ne sont plus les grèves des mers asséchées, ni les prises de pouvoir d'une lave qui ne donne pas son nom.

Marie-Louise

Te souviens-tu de la mouette effleurant nos aspirations singulières ?
Elles sont venues depuis les vagues d'un océan sauvage.
L'étendue marine a submergé de fraîcheur nos cœurs épuisés.
Nous avions tant espéré.
Te souviens-tu comme la flûte a chanté notre désir de délivrance ?
Nuit après nuit, nous étions en cette quête.
Depuis quand a-t-elle débuté ?
Il n'est pas de vain Amour, ni de vaines amitiés.
Elles sont les raretés d'un Joyau bien gardé.
Notre intimité trouve aujourd'hui sa sublimité.

Justine

Notre fougue a éteint toutes les prétentions.
Nous avons ri des décombres d'un monde abîmé.
Nous sommes à le voir s'effondrer.
Pourtant, nous sommes à apprendre.
Nous sommes chaque jour à nous défaire des pièges de notre illusoire fondation.
Lors que nous sommes acculés, lors que nous sommes frappés de plein fouet, il est quelque chose qui survient.
Nous ne voulons plus être incarcérés en ces filets de mensonges.
Notre esprit flotte enfin au-dessus de cette incohérence.
Nous sommes-nous échappés ?

Marie-Louise


Sans l'état de rupture, il n'est qu'une rotation fermée, sans se pouvoir devenir un chemin ascensionnel.
Qui sommes-nous pour devenir, un jour, un corps qui s'éveille à toutes les réalités de La Réalité Suprême ?
Qui est donc de ce côté-ci à pouvoir saisir ce qui relève d'un autre acte de vie ?
Est-ce une conventionnelle sociabilité à laquelle nos âmes aspirent ?
Est-il une possible rencontre, lors qu'elle n'est pas profondeur des cœurs virginisés ?
Cette Aube du Monde est un cœur rayonnant.
Te souviens-tu comme nous avons gravé ces mots sur les rochers de nos aspérités ?
Te souviens-tu comme les veillées ont parfois bousculé nos vanités ?

Justine

L'Amie, tout cela tient du prodige.
J'ai entendu l'océan nous dire : nous sommes à vivre au cœur d'une Lumière qui efface tous les sillons de nos larmes.
Nous sommes à apprendre en cette frairie.
Cet esprit de La Consanguinité est L'Origine que nous sommes à retrouver en la mémoire de L'Humanité.
Je respire les effluves de La Demeure de L'Amant.
C'est en Lui qu'est notre Destinée.

Marie-Louise


Il est un mouvement ascendant, et un mouvement descendant qui n'affecte nullement La Stabilité de L'Être.
Il nous a fallu du temps pour le comprendre en ce "Nous".
Il est intact et inchangé.
J'ai compris qu'un Noyau fendu est à goûter La Main qui le fend.
Plus jamais rien ne sera comme avant.
L’œil a bu en Sa Prunelle.
Le Lac de tous les Regards.
Le Regard intérieur.


Apparaît à ce moment-là, un Cœur diaphane, que L’Éternité désigne comme étant Le Cœur de Cristal.
Il flotte au dessus de Marie-Louise et de Justine et tient alors ce discours :

Le Coeur de Cristal

Les vibrations sont les cordées du Ciel illuminant de par Sa Grâce, les secrets d'une Caverne.
Elle est à contenir les germes d'un Jardin éclos depuis Le Printemps d'une Vie.
J'ai vu les peurs de tes pas hésitants.
Ton cœur a tressauté en cette réclusion.
Il est en ce pli de ton parchemin, l'ourlet d'une vie entière.
Toi, et Toi, et encore Toi !
Les Anges de La Quintessence, au dernier Ciel de L'Intimité, ont reçu les ordres qu'un Roi sublime chantait.
La Lyre de La Puissante Majesté vibre de Sa Luminescente Beauté.
Il est Le Mystère du cœur de L'Homme.
En ce Lac est à se refléter l'image de ton âme, et si tu ne vois rien, c'est que ton cœur se doit encore d'être poli.
C'est de Roche en Roche que celui-ci connaît l'érosion.
Le vent et L'eau ont été ses alliés.
Le feu a eu raison de sa dureté.
La Terre s'est fondue en son argile d'origine.
Douce est sa voix.
Les rudesses du froid ont eu raison de ses résistances.
Fluide est son image.
Si la rouille fige tes souffles, les yeux de ton Secret se heurtent à l'opacité de ton oubli.

vendredi 17 mars 2017

Le Chemin des Étoiles (I - 2)


Blason de Villnachern (Argovie, Suisse)


Acte I scène 2 : Étoile 1, Étoile 2, Le Temps


Étoile 1


Le rythme des cœurs est à l'image des aspirations.
Ce sont les chants de L'Origine qui sont telles des poussières du Mystère de L'Incréé.
Aujourd'hui est morte une étoile.
Elle a creusé un sillon de pleurs.
Mais il est une science que nous tenons secrète.
Un jour, L'Etoile de La Voûte crépusculaire a ceint les astres de L'Autre Monde.
C'est Véga qui est L'Invisible d'une Danse que l'on sait ondoyante des flux de La pleine Fusion.
C'est là que palpitent les états de La Pure Mention.

Étoile 2

J'ai vu Vénus émerger des écumes de L'Océan.
Les irradiances de Sa Beauté ont ces reflets qu'une Rose Bleue sait représenter.
Ne sont visités que les anneaux planétaires et la première constellation.
Les étapes sont l'émergence du monde visible et du monde invisible.
Le Livre contient les feuillets immaculés de La Connaissance que l'on ne sait plus relier.
J'ai vu les pèlerins de La Toute Beauté offrir le bâton de leur indigence et scruter l'horizon.
Ils ont su s'arrêter au moment où les portes de La Présence sont devenues Béance.
Les plus affamés sont les plus assoiffés.

Étoile 1

Les flots Célestes sont puissants et ne savent pas s'échouer.
Il est un vaisseau que l'on nomme Amour.
Il est aussi les voiles des parures de La Vénération.
Ce sont les âmes égarées qui parviennent parfois à percer les rives de L'Incandescente Réalité.
J'ai vu les nations entières se rassembler, mais peu parviennent à percevoir les abondances du Discours Céleste.

Étoile 2

C'est au Temps qu'il faut demander les précisions du moment.
Ô Toi, vénérable de La Verticalité, je sais que Tu es La Majesté d'une Certitude qui se sait être en la ronde des mouvements incessants.
Parle-nous des profondeurs de la respiration, lors que les roches sont à suinter des ruisseaux de L'Amour naissant.
Est-il un commencement pour le cheminant ?

Le Temps

Je suis en ma langueur à tirer tous les voiles de La Vérité.
Personne ne peut La supporter.
Quant au début, sachez Ô Rondes fraternelles des étoiles de L'Humanité, qu'il est un début qui vient de L’Évanescent Regard.
Il est une éclipse, et c'est en cette vision de L'Achevé en L'Inachevé que tous se sont rencontrés.
Le cheminant est en son souvenir.
Il est un temps et une durée.
Tout cependant est Le fruit d'une seconde qui est à se féconder.
Si l'on hésite, alors vient le moment d'après.

Étoile 2

Est-ce le fruit des incertitudes et du doute qui fait que tout semble vaciller ?
Est-il possible que tout se veuille se fuir et se rassembler en une seule fois ?
Les voies sont multiples, mais, la destination est Une.

Le Temps

Voici les précarités d'un monde qui se sait livré aux batailles de son amnésie.
J'ai observé ces enfouissements, lors que les hommes ne désirent plus rien.
Ils sont en un simulacre de volonté.
Le temps est à s'accélérer des mécanicités de leur stupéfaction.
Les hommes ne savent plus être reliés à leur Source et sont à s'épuiser dans les méandres de leurs déviances.
Toutes les connaissances s'enlisent et Le Rien est la multiplicité de leur domination.
Ils pensent qu'il s'agit du Néant.
Ils sont en leur souffrance à nier l'évidence et poursuivent des actes insensés.
S'il est un commencement, alors, il est La mémoire d'un Arbre de l'Origine.

Étoile 1

Il est apparu une sorte de simultanéité des mondes.
Les parallèles sont à secouer les Terres.
Seuls ceux qui savent retrouver le chemin en eux seront en ce ravissement.
Tous les astres sont à se contempler.
Aujourd'hui est née L'Etoile d'un Nouveau Monde.
Certains ont franchi la barrière de l'immatérialité et sont à découvrir les prémices de La Majesté, et Les vertiges de La Beauté.


Les étoiles se tiennent toutes en un cercle devenu un tourbillon de nuées.
Un épais nuage enveloppe leur occulte Discours.
Se sont affranchis les pèlerins de L'Amour.
Depuis les étoiles de Véga La Pure, ils sont à graviter vers Vénus.

Le Chemin des Étoiles (I - 1)


Blason du sieur Ammann (Thurgovie, Suisse)

Acte I scène 1 :   Justine, Marie-Louise, Océan sans rivage


Océan sans rivage


Il est une maison et c'est là que se trouve Son Cœur.
As-tu entendu les vents annonciateurs de nos pas cadencés ?
L'Amie, je suis à genoux et ne sais encore honorer La Présence.
Il est une symphonie que seul le printemps de nos jours a vu unifiée.

Justine

Le Temps n'a jamais été une limitation depuis notre enfance.
C'est en ce lieu qui n'est plus un lieu que je t'ai rencontrée.
Je t'ai cherchée du regard et il s'est trouvé soudain en toi.
Les étreintes fraternelles sont l'universalité d'un cœur aimant.

Océan sans rivage

Les paroles de nos veillées se sont rangées en ces valses qui sont à tournoyer.
J'ai fait quelques pas sur le sentier d'un Luxembourg et je t'ai souri.
Toi, L'Amie de L'Amie, et cet Ami, et tant d'autres que je chéris en ce secret.

Justine

Nous nous sommes rejoints et c'est ainsi que le pont est vivant de notre Amour.

Océan sans rivage

Tu es ma sœur.

Justine

Je suis celle qui ne lâche jamais ta main.

Océan sans rivage

Les ruisselantes espérances de nos vœux atemporels ont la vertu de nous initier.
Je suis celle qui te tient la main avec ferveur.

Marie-Louise

Les lueurs de notre Aube ont trouvé L'Écho sublime en ce cheminement.
La porte des Étoiles est riche de notre intention.
L'Amie de L'Amie, de L'Ami, nous sommes Un.
Je n'ai pas osé y croire et soudain Cela est venu.
Il est une Amitié qui des liens de L’Éternité est à jamais à nous lier.
Ces liens sont les réalités de notre unique aspiration.
La Voie de convergence est une croisée, et nous sommes déjà là-bas à nous tous retrouver en cet instant.