Puisque tout est relatif, l'Absolu s'impose
Par contrainte logique comme point irréductible.
Il est la Relation sur laquelle tout repose,
Le pôle premier, ultime et irrésistible.
On peut dire de Dieu qu'il est l'Un, Unique et Même
D'où procèdent toute unité, toute unicité.
Il est le désir-en-soi, le vouloir suprême
Vers lequel aspire toute la multiplicité.
Cependant, rien ne le limite ni ne l'enferme.
Nul manifesté n'en fait la totalité,
Car inépuisées sont ses possibilités.
Rien ne fixe son commencement ni son terme.
Et si le plus infime est à le révéler,
Rien ne peut le contourner ni le dévoiler.
Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !
mardi 28 février 2023
Puisque tout est relatif
samedi 11 février 2023
L’homme véritable
Blason de Morąg (ancienne Prusse orientale, Pologne)
Des champs dévastés de ce pays de cocagne,
Quand de l’égoïsme, il n’est aucune guérison,
A peine le leurre devient une factice déraison,
La plupart des gens ont peur de quitter leur bagne.
Ces sombres chimères que l’on survole avec peine,
Éclairé par les preux pèlerins aguerris ;
Nous butinons à la ruche d’où un miel jaillit,
Dont la mémoire subtile trace ses volutes pérennes,
D’avoir libéré de l’espace à notre être,
Voici que le long sentier devient transparent,
Et nous répétons des heures, inlassablement.
Au Silence secret, un lieu nous a fait naître ;
Il a libéré notre âme du rêve de l’ego.
Comment dire ? Nous le comprendrons tous très bientôt !
Il est bien vain de cueillir en cet ici-bas ;
Plus l’espace est restreint et plus l’âme cumule :
Des objets, des événements, sans scrupule ;
Cela est tout au plus d’insignifiants gravats.
L’homme qui fait le don de son moi avant la mort,
Est celui qui s’extrait du rêve tentacule,
Des néfastes et impondérés conciliabules,
Allant toujours avec ceux qui se remémorent.
Telle est sa mission : semer en cette vie des graines,
Pour qui sait entendre, voir et se souvenir.
Cet homme a dépassé toutes aspirations vaines,
A tous ces nœuds gémissants qui s’entrelacent,
Il voit sans sourciller l’âpreté des désirs
D’un enfer qui clame : J’en veux encor ! Qui trépasse ?
Le temps qui passe : la ronde des mois (2)
Une série de 12 chromolithographies de la Belle Époque sur les mois de l'année, avec les signes astrologiques, distribuée par l'enseigne parisienne Félix Potin (1840-1995).