Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

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mercredi 25 novembre 2020

Question/réponse


 
 Me Machine, peinture de Daniel Miller (né en 1952, États-Unis)


Les moines ne souffrent pas trop du confinement,
Ayant fait depuis longtemps le deuil de ce monde
Où la laideur l'emporte sur tout raffinement
Et où le bavardage ne sert qu'une vaine faconde.

Nous nous soucions peu de paraître rationnels
Quand l'absurde est devenue la règle commune,
Jusqu'à exclure, même, tout rapport compassionnel,
Et que les gouverneux décident selon leurs lunes.

Qu'est-ce qu'un système fantasque peut encore proposer,
Hormis de consommer et de plier l'échine,
Quand partout les souverainetés déposées

Ouvrent le champ à des démocraties de fer
Qui prétendent remplacer l'humain par la machine
Dont nous savons lors qu'elle pave les voies de l'enfer ?

Frère Eugène

Réponse : rien !

samedi 14 novembre 2020

Dans l'âtre du Cloître 14 : chou à la bavaroise

Selon une recette traditionnelle revisitée par Océan sans rivage
et rapportée ici par votre humble serviteur.

Blason de Hugues Ier de Roucy (1103-1160)

De gueules au chou d'or.


Tu prends un chou vert que tu découpes finement :
Tu fais revenir quelques oignons dans une poêle,
Jusqu'à ce qu'une fine odeur de frit se dévoile ;
Tu mets le chou puis sucre délicatement ;

Ajoute du vinaigre de cidre, juste une larme,
Puis laisse le tout mijoter à très petit feu.
Telle est la pratique de base de tout maître queux
Et, de fait, le secret de toute cuisine de charme.

Touille de temps à autre avec une louche en bois
Et ajoute, en cas de besoin, de l'huile d'olive ;
Oh ! à peine une giclée, point trop à la fois.

Le parfum du chou se répand dans la maison.
D'un nez flatté c'est bientôt la bouche qui salive.
C'est un menu rustique qui sied à la saison.

Frère Eugène
 



        La courgette farcie           Le radis noir             La carpe au four           L'huile de noix


        Le raisin de table                Le chou                     Le houblon                   La pomme
 
Des pâtes en général                                                Le poulet
 
  Truites à la poêle                       Confitures d'abricots                         Rochers aux noix

mercredi 11 novembre 2020

Histoires fromagères : Frère Jacques



La journée des moines est rythmée par les prières,
Tel est le bon usage des ordres réguliers
Qui se sont retirés de la vie séculière.
Si l'on y chausse la sandale au lieu du soulier,

C'est qu'on se soucie d'avoir les pieds bien sur terre,
Autant que la tête au Ciel. Telle est l'harmonie.
Pour le courant, chacun assure son magistère.
Frère Jacques sonne aux prières et aux cérémonies ;

En matière de cloches, il connaît bien son affaire,
Quoiqu'il lui arrive d'avoir des pannes de réveil
Après avoir été chez Frère Eugène, la veille.

Ne nous demandez pas ce qu'il peut bien y faire
Pour qu'il en manque les mâtines. Sans être devin,
C'est d'avoir trop, sans doute, digressé sur le vin.

* * *

On en a écrit une chanson que tous connaissent,
Sans jamais qu'on nous en livrât l'histoire cachée.
D'aucuns lui supposèrent un péché de paresse.
Mais qui, au moins une fois, n'en fut pas entaché ?

Histoires fromagères & Cloître d'Héraldie

jeudi 22 octobre 2020

Histoires fromagères : secrets de fabrication

 

 

Certains secrets de fabrication sont anciens
Et remontent parfois jusqu'au lointain Moyen-âge.
Le Cloître d'Héraldie, on s'en doute, a les siens,
S'agissant des breuvages autant que du fromage.

Tout est fait à la main, selon la tradition.
C'est la règle d'or, pas question qu'on y déroge.
Jamais cela ne fit l'objet d'une discussion,
Il n'y a donc aucun risque qu'un jour on l'abroge,

D'autant que le maître du cellier veille au grain.
Tous nos lecteurs le connaissent bien, c'est Frère Eugène :
« Si du modernisme je connais les refrains,

Pas question d'en introduire les méthodes céans
Car les traficotages ne sont pas dans mes gènes.
Les machines sont des inventions de fainéants. »

Marc


Histoires fromagères

jeudi 8 octobre 2020

Ce que la main met en bouche


Peinture de Hugo Salmson (artiste suédois, 1843-1894)


En certaines campagnes de notre France profonde
Sont des vignes et des vergers abandonnés
Où toutes sortes de fruits de bonnes variétés abondent ;
Et pour peu d'aimer à la cueillette s'adonner,

L'on peut se remplir son cellier à bon compte.
Récupérer ce qui autrement se perdrait
Est quand même plus gratifiant, quoi que l'on raconte,
Que ce qu'en boutique au prix fort l'on nous vendrait.

Mais là n'est pas la question : elle est de principe
Et non, bassement matérielle, d'économie.
Sortir d'un système auquel chacun participe

Se fait, même si ça n'a l'air de rien, par petites touches.
D'ailleurs, la plus élémentaire gastronomie
Consiste à savoir ce que la main met en bouche.

Frère Eugène


Cloître d'héraldie

Peinture d'Eduard von Grützner (1846-1925)

mardi 9 juin 2020

Histoires fromagères : le souper des prélats




Deux cardinaux qui s'en revenaient d'un conclave
Décidèrent, le même soir, de souper ensemble.
« Je voudrais vous entretenir d'un sujet grave,
Dit l'un, vous me direz ce qu'il vous en semble.

Il s'agit d'un Cloître dont j'ai eu connaissance
Et dont on m'a rapporté quelques faits troublants.
Outre de marquer une certaine indépendance,
Tant en matière de doctrine que sur d'autres plans,

L'on ne s'y embarrasse guère de l'institution
Et le lieu est ouvert à toutes les traditions,
Selon la ligne de leur Abbé Théophile.

Épicure et Diogène s'y croisent sans façons ;
Même Lao Tseu et Bouddha sont de la maison ;
Ibn Arabi n'est pas le dernier de la file.




Cher frère, il n'y a pas lieu d'en être troublé
Car les temps, je crois bien, sont à la convergence.
À trop traîner en chemin, l'on se fait doubler.
N'est-il pas l'heure de poser les vraies allégeances

Au cœur de la tourmente et de la confusion ?
Sachons lire les signes, ouvrons notre conscience
Et empêchons le Malin d'y faire intrusion
Car celui-ci ne possède si bien qu'une seule science :

Répandre partout le doute et la division.
Le dualisme atteint sa consécration
En cette époque dominée par l'esprit binaire.

Le destin des âmes est-il pour autant scellé ?
Ignorant ce que l'avenir peut receler,
L'on serait, à conjecturer, bien téméraire.




Je vous entends et me règle sur votre pensée
Dont je salue autant l'esprit que la sagesse.
Au moins saurai-je, désormais, sur quel pied danser.
L'affaire du Cloître me souciait, je le confesse.

Bien cher frère, vous serez tout à fait rassuré
Quand vous aurez goûté à leur fameux fromage ;
Et quoi qu'à l'oreille l'on ait pu vous susurrer,
L'âme tout entière se révèle en cet affinage.

C'est de cette absence dont le monde est à périr.
Est-il autre chose qu'il faille chercher et quérir ?
Que le cœur y soit et le corps trouve sa part bonne.

Sentez-vous ce fumet à nul autre pareil ?
Même du nez d'un enrhumé il sonne le réveil !
Si par l'odeur il surprend, en bouche il étonne. »

Marc


samedi 6 juin 2020

Histoires fromagères : l'instant fromage (1)


Tyrosème ancien de la Laiterie du Moulin de Ver (Manche en Normandie)


Manger de bon appétit vaut tous les hommages
Que l'on puisse jamais rendre au frère cuisinier,
Quand même se gardant une place pour l'instant fromage,
Ce que Brillat-Savarin n'eût lui-même dénié.

Le cellier du Cloître est une corne d'abondance
Qu'à juste titre Frère Eugène garde sous bonne clé,
Autant les jours de carême que ceux de bombance.
Tel est l'ordre sur lequel tous se doivent régler.

Les produits sont de haute qualité fromagère,
Selon les méthodes ancestrales des monastères.
S'il y a du surplus, on tient épicerie

Et table d'hôte pour le pèlerin de passage.
L'on refuse du monde plutôt qu'on fait remplissage.
Sans doute faudra-t-il étendre l'hôtellerie.

Marc

Tyrosème ancien ( Maine-et-Loire en Anjou)

lundi 4 mai 2020

La langue de Molière


Blason de Molière-Poquelin

De sinople à trois miroirs de Vérité, embordurés d'or. *


À une époque où la culture est en déclin
Et où, surtout, le niveau de la langue s'affaisse,
Quand de se montrer vulgaire l'on se pense malin,
Lors qu'il n'est rien de vil à quoi l'on ne s'abaisse,

Sous le prétexte d'on ne sait quelle liberté,
Il nous faut, d'urgence, reconquérir la belle langue
Qui a fait, durant des siècles, notre fierté.
N'est-il pas trop tard, elle qui est déjà exsangue ?

La situation est grave, non désespérée,
Et un renouveau se doit toujours espérer.
Nulle vérité n'est servie par une langue grossière

Qui s'apparente à une forme de brutalité.
L'ordure buccale est devenue banalité ;
Aussi, resté-je fidèle à la langue de Molière.

L'Abbé Théophile


* Lire le livre de Benjamin Fillon (1819-1881)

vendredi 10 avril 2020

Le Roi est proche


 
Armoiries de Vitebsk (Biélorussie)


(...) Sans savoir qu'ils sont à leur tour manipulés
Par des forces noires agissant de manière cryptique.



Mais si l'on a des Écritures les premières bases,
On sait que la Lumière vaincra les Ténèbres
Dont l'Antéchrist représentera l'ultime phase.
Car entendons derrière les trompettes funèbres

Le cor du rappel qui annonce : le Roi est proche.
D'où viendra-t-il ? De là où personne ne l'attend.
Vois la dernière flèche que l'Archer divin décoche,
Elle sifflera fort avant qu'il ne soit longtemps.

C'est le moment de faire œuvre d'intelligence
Et de sortir du système, avec diligence.
Lequel ? De celui, d'abord, du tout-à-l'ego

Qui tourne en boucle dans son monde de finitude
Où il forge lui-même les chaînes de sa servitude,
Mettant toutes raison et sagesse sous embargo.

L'Abbé Théophile


Note : la réduction comme peau de chagrin des libertés publiques et individuelles résulte en réalité de la conjugaison des enchaînements intérieurs que vient sceller la colonisation des mentaux par des idéologies et des doctrines fictionnelles, sous couvert d'une rationalité purement mécaniste et d'un réalisme de nature exclusivement utilitariste, c'est-à-dire excentré sur l'avoir et la vie matérielle.

Lire aussi

               Kronos, ou La Réalité de la fin des Temps                      Le Roi est de retour

vendredi 3 avril 2020

Les parasites


Blason de Domnovo (Prusse Orientale, Russie)


La technocratie est d'emblée bureaucratique,
En ce qu'elle génère des activités hors-sol,
Ce qui la rend nécessairement dogmatique,
Voulant tout contrôler, des combles au sous-sol.

De fait, elle se maintient par la domination
Car devant sans cesse justifier son existence,
C'est-à-dire imposer sa légitimation.
Mais plus elle se renforce et plus son impotence

Est parasitaire, eu égard aux ronds-de-cuir
Qui encombrent les rouages de la mécanique.
Des plus haut placés, la capacité de nuire

Est proportionnelle à leur inutilité.
Me reviennent en mémoire les mots d'un politique
Qui valent la peine, car toujours vrais, d'être cités :

« Les fonctionnaires sont un peu comme les livres d'une bibliothèque :
ce sont les plus haut placés qui servent le moins. »
Georges Clémenceau (1841-1929)

L'Abbé Théophile

jeudi 2 avril 2020

Sagesse des Anciens


Blason de Borského Petra (Borský Mikuláš, Slovaquie)


La métaphysique est un domaine défriché
Par les philosophes depuis plusieurs millénaires
Et il n'est question de fond qu'ils n'aient dénichée
Et mise en lumière ; c'est chose extraordinaire

Que de le découvrir et même redécouvrir.
Car ce que la science moderne balbutie à peine,
Butant contre des portes qu'elle pense pouvoir ouvrir,
Fut déjà établi en des connaissances pleines.

En fait, les Anciens avaient déjà tout compris
Mais on s'est sur leur savoir fort souvent mépris,
Sous prétexte de non application technique.

C'est qu'ils plaçaient la conscience au-dessus de tout
Et donc la reliaient à la transcendance, surtout.
D'une science sans conscience l'on sait le destin tragique. *

L'Abbé Théophile


* Celui d'un fatum aveugle qui est en train de mener ce monde
à sa perte et dont nous voyons les effets désastreux.

samedi 28 mars 2020

Bac à sable


Armoiries de la famille nobiliaire Enickl (Regensburg en Bavière, Allemagne)


Ce monde n'est jamais qu'un immense bac à sable
Où des enfants attardés jouant aux adultes
Feraient bien de s'asseoir autour d'une table,
Avec un regard franc que nulle ombre n'occulte,

Reposant non seulement les bases de l'humain,
Mais, plus que tout, la finalité de ce monde
Que l'on n'a cessé de s'arracher à pleines mains,
Convoitant la richesse qui chez l'autre abonde.

Qui es-tu donc pour vouloir plus que ton prochain,
Allant jusqu'à lui ôter de sa bouche le pain ?
Mais n'est-ce pas là le commun motif de toute guerre ?

Et n'est-ce pas l'orgueil qui en est le vrai moteur ?
Est-il conquête qui ne soit l'oeuvre d'un voleur ?
Pourtant, seul les doux hériteront de la terre. *

L'Abbé Théophile


* Allusion au passage des Béatitudes du Sermon sur la montagne : 
« Heureux les doux, car ils posséderont la terre. »
 (version de la Bible de Jérusalem)

vendredi 27 mars 2020

Expectative


Blason d'Auerbach (Bavière, Allemagne)


Nous qui parlions de compulsions consuméristes
(En sachant qu'il fallait bien qu'elles prissent fin un jour)
Dont la suspension a frappé à l'improviste
Mais dont nous craignons le regain dès son retour,

Nous demeurons dans une prudente expectative.
Le monde saura-t-il en tirer toutes les leçons
Et se détourner d'une funeste perspective
Que lui promettait sûrement cette déraison ?

Ou, au contraire, s'enfoncera-t-il de plus belle
Dans le processus fermé de l'autophagie ?
Tremblons que bientôt la Nature ne se rebelle

Et ne nous remette promptement à notre place !
Car alors, aucune technique ni aucune magie,
Sauf miracle, ne pourra sauver l'humaine race.

L'Abbé Théophile

Tout et son contraire


Blason de Hadersdorf-Kammern (Autriche)


Aujourd'hui, où l'on entend tout et son contraire,
Règne dans les esprits la plus grande confusion.
Quelle vérité, d'un tel magma, peut-on extraire,
Avant que le doute ne la mette sous perfusion ?

À peine dite, la chose est aussitôt contredite !
Qui donc croire, quand ne s'entendent pas même les experts ?
Les opinions profanes se mêlent aux érudites,
Sans évoquer les rivalités entre pairs.

Quant à se fier à la parole officielle,
Qui donc aurait encore le réflexe d'y songer
S'il fait le compte de tous les propos mensongers ?

Presque toujours partiale, elle est au mieux partielle.
Une demi-vérité est une pleine tromperie,
Ne servant souvent qu'à masquer la duperie.

L'Abbé Théophile

mercredi 25 mars 2020

D'une proche pesée


Blason de Gaworzyce (Basse-Silésie, Pologne)


Si la bêtise donne une idée de l'infini,
Comme l'avait un jour suggéré un scientifique, *
Alors de le découvrir l'on n'a pas fini,
Tant notre époque est de la chose prolifique !

Ne voyez pas dans ce propos une ironie,
La réalité ne prêtant guère à sourire
Quand c'est le bon sens que l'on traîne aux gémonies.
Si un Beaumarchais se serait pressé d'en rire, **

Je crains fort que l'on ne doive plutôt en pleurer.
L'humanité s'est donnée un destin tragique
D'avoir épousé un système autophagique.

« Lâche cette tartine qu'au passage tu voulais beurrer
Et désengage-toi de la curée générale !
Crains de la proche pesée une surcharge pondérale. »

L'Abbé Théophile


* «Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.» Albert Einstein (1879-1955)

** «Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer.» Pierre Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799), Le Barbier de Séville, 1775

                    Autophagie                   De la caution d'un silence                 Déliquescence

dimanche 22 mars 2020

Tel maître, tel valet


Blason de Monchy-Cayeux (Pas-de-Calais, Hauts-de-France)


Les esprits ne sont-ils pas déjà confinés
Dans leurs conceptions étriquées de l'existence ?
Et les opinions, ne sont-elles pas affinées
Dans les soubassements psychiques de l'ignorance

Que les marchands de vide aiment à entretenir
Par mille procédés qui affaissent les ADN ?
Mais ce pouvoir qu'ils veulent à tout prix détenir
Leur scellera à jamais les portes de l'Éden.

Nul ne bougera un atome sans rendre compte,
Car voici que s'en vient sonner l'heure du décompte :
Pour les savants fous et les apprentis sorciers

Qui par orgueil prétendent corriger la nature ;
Ceux qui les paient, coureurs de funestes aventures,
Que le Diable ne viendra pas même remercier.

* * *

Mais la vraie responsable, plus qu'aucun autre,
C'est la masse apathique, faussement innocente,
Qui, par son silence, adoube les faux apôtres,
Sinon volontiers complice, du moins consentante.

Comment, sinon, expliquer que gouvernent des fous ?
Qui donc leur a permis d'accéder aux commandes ?
Qui, devant le Veau d'or, n'a plié le genou ?
Qui n'a lorgné sur les médailles et la prébende ?

Les petits ruisseaux font les grandes rivières, dit-on.
Qui s'inspire encore de la sagesse des dictons,
En ces temps où partout règne le bavardage ?

La parole médiatique fait office d'évangile,
Quand celles de bon sens passent pour propos de sibylle.
Tel maître, tel valet ; rien n'infirme cet adage.

L'Abbé Théophile