Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !
mardi 30 novembre 2021
Madame est servie
samedi 27 novembre 2021
Nous serons comme des dieux
La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie ; une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où grâce à la consommation et aux divertissements, les esclaves auraient l'amour de leur servitude.
Aldous Huxley (1894-1963)
I
Un penseur ancien mais pourtant fort avisé
Dit que la démocratie est le dernier stade
Avant la dictature. Si l'on suit la visée
De ces mots, il n'est citoyen ni camarade
Qui n'en reconnaîtra, sans doute, le bien-fondé
Car notre temps en est l'illustration parfaite.
La société tout entière est à refonder
Quand les libertés fondamentales sont défaites.
Mais qu'on y prenne bien garde : ces nouvelles fondations
Ne sauraient reposer que sur la Tradition
Et donc rétablir le principe de transcendance,
Ce qui amène La question : « Quel est le Maître
Auquel je me soumets sans perdre mon être
Et qui partout assure mon intérieure guidance ? »
II
Seraient-ce le philosophe de cour ou de plateau,
Qui ne propose que postures et contre-postures ?
Ou le prébendier de la politique, plutôt,
Me flattant, jusqu'à obtenir l'investiture,
Puis tournant la veste, à l'envers ou à l'endroit,
Selon les nécessités de la contingence,
Arrangeant les lois pour mieux déjouer le droit ?
Celui, encore, qui au Veau d'or fait allégeance,
Persuadé que tout s'achète et tout se vend,
Me proposant le courant d'air au prix du vent
Et m'enfonçant dans le crâne, à coups de réclame,
Ce que je dois posséder pour être nanti ?
Qui donc, pour me donner l'absolue garantie,
C'est-à-dire le viatique pour sauver mon âme ?
III
« Sauver mon âme ? Encore faut-il que j'en aie une !
Pour moi, je ne suis jamais qu'un système nerveux.
Qu'ai-je ainsi à m'embarrasser de ces vieilles lunes
Que certains appellent à briller de tous leurs vœux ?!
– Toi qui contre les lois divines te rebellas,
Te voici à subir la loi de fer des hommes
Que le Diable cornu dans son projet scella ;
Lors, t'invitant, chaque jour, à remanger la pomme
Que tu avales en toujours chantant ce refrain :
Nous serons comme des dieux ; à nous la toute-puissance !
Consommons sans retenue et jouissons sans frein !
Et te voici à construire mille tours de Babel,
Telles des érections qui révèlent ton impuissance
Et que l'enfer à venir marque de son label. »
Marc
vendredi 26 novembre 2021
La nausée, peut-être...
Blason de Saint-Jean-de-la-Motte (Sarthe, Pays de la Loire)
D'azur aux trois moutons d’argent.
Ceux qui en leur temps placardèrent sur tous les murs
Cette phrase fameuse : « Il est interdit d'interdire. »
Se trouvent aujourd'hui, avec leurs descendants, mûrs
Pour un système carcéral, d'entre tous le pire.
Outre de les serrer dans une toile d'interdits,
De leur imposer ce qu'il faut penser et croire,
Quand la démocratie se fait à coups d'édits,
On les dépouille de leur honneur et anciennes gloires
Pour les mieux dissoudre dans le chaudron commun
D'une humanité nivelée et plasmatique,
Menant des existences sans saveur ni parfum.
Quand tout aura la même odeur et le même goût
Et qu'ils reviendront des mirages technologiques,
Peut-être la nausée suivra-t-elle leur dégoût ?
Marc
mercredi 24 novembre 2021
Rencontre et Unité : Noblesse et Art de L’Écu (6)
Peinture d’Edmund Blair Leighton (1852-1922), L’Adoubement, 1901
Une voix se fait entendre, de beauté certaine, car atemporelle, et nous voici, tel un puissant murmure qui poursuit, dans l’écho d’une plaine, le Retour, insondable et pérenne. Elle entremêle sans aucune cessation, Orient et Occident, tout comme elle ravive les tréfonds d’une Racine semée dans le Ciel, lors que l’Unité est le Flambeau des noblesses de l’âme.
–Entends-tu cet Appel ?
–Je ne puis jamais L’oublier.
Notre fraternité remonte à une ère mémorielle que nous n’avons jamais méconnue et comment dire ce qui nous lie, lors que notre cœur uni frémit par-delà le décor ? Telle est notre salutation en ces temps bien confus, et nous chantons en Chœur. Est-ce Cathédrale, faste Autel, cimes d’une montagne, douce effervescence de notre âme, sculpture d’une Voûte au sein d’une Mosquée atemporelle, ou bien Arche éternelle d’une précieuse Jérusalem ? Ô Voix ! Le Jardin est un Temple. Car, au Centre, une Voie au sein de la Voie, celle du cœur-semence se fait entendre.
Notre fraternité n’a pas d’âge et provient d’une Source d’abondance. Sacrae voces ! Le Cœur répond, comme il tient fermement à La Cordée essentielle.
Le temps du silence
Peut-être
est-il venu, le temps du silence,
Quand ce qu'on dit ou qu'on
tait n'a plus d'importance
Et semble comme tomber dans un tonneau
sans fond ;
Quand devant leur sens perdu, les mots se défont
Et ne sonorisent plus que les vains bavardages,
Illustrant
à propos le proverbe ou l'adage :
Ce sont
les tonneaux vides qui font le plus de bruit.
Un arbre, dit-on, se reconnaît à ses fruits.
Mais bien
amers sont ceux que nous révèle ce monde
Dont les grands
prêtres, en leur fallacieuse faconde,
Nous veulent encore vendre
comme le seul possible.
« Il n'en est pas d'autre ! »
clament ces marchands de foire.
Et c'est jusqu'à la lie qu'ils
nous le veulent faire boire !
Ce qu'il advient était pourtant
prévisible.
Marc
Excroissance De la médiocratie D'une Atlantide à l'autre
Rappel Les inutiles Non retour