L’usage des calendriers remonte au XIIe siècle où ils entrèrent dans la composition des livres à usage des clercs tels que les psautiers, les missels ou les martyrologes. A la fin du Moyen Âge, les Livres d’Heures (livres liturgiques destinés aux laïcs) débutent toujours par un calendrier qui indique essentiellement les fêtes religieuses.
Inspirés d'ouvrages médiévaux dont ils compilent les contenus, à l'usage des laïcs, les calendriers et compost des bergers sont, quant à eux, destinés à enseigner la science des bergers qui est celle de l’âme, du corps, des astres, de la vie et de la mort. Outre de mettre en scène les travaux agricoles au fil des mois, ils indiquent les signes du zodiaque. De fait, l'astrologie s'y trouvera très présente, surtout aux 15e et 16e siècles.
Je me fais appeler
Le plus froid de toute l’année
Mais si me puis bien vanter
Que ma maison fut approuvée
Sa foi si y fut ordonnée
Car en mon temps fut circoncis
Jésus et si fut démontrée
Aux trois rois l’étoile suivie (de pris).