Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

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samedi 21 novembre 2020

Langage et vertus des pierres précieuses


 
L'agate est réputée protéger contre les serpents ; l'aigue-marine réalise les espérances ; l'ambre symbolise la beauté charitable et chasse la maladie ; l'aventurine empêche de s'égarer et aide à retrouver son chemin mais favorise également l'insouciance du danger ; le béryl symbolise la bonté et l'obligeance extrême et procure l'affection ; la calcédoine fait triompher de ses adversaires tandis que la chrysolithe incite à la bonté et à la générosité...

mardi 17 novembre 2020

Symboles divers (1)



Les symboles de la paix, du féminin/masculin, le nœud gordien, de l'infini et de la philosophie.

lundi 16 novembre 2020

Association d'un symbole et d'un logo



Le rapport entre le symbole du pharaon Kih-Oskh (des aventures de Tintin et Milou Les cigares du Pharaon) et du logo de la RATP (métropolitain parisien) est purement visuel mais on ne peut s'empêcher de les rapprocher. Dans les deux cas, une ligne traverse un cercle et le point à l'intérieur du premier fait songer à un œil qui est simplement suggéré dans le second. En effet, la ligne bleue, qui évoque la Seine traversant Paris, forme le profil d'un visage regardant vers le haut. Et c'est précisément vers ce point induit que notre propre regard est attiré et ramené sans cesse. C'est aussi le cas pour la première figure : le point supérieur et intérieur exerce une sorte de magnétisme. Dans les deux cas, le vrai centre de l'image ne correspond pas au centre géométrique. Enfin, le symbole de Kih-Oskh n'est pas sans rappeler celui du Yin Yang, tout en lui étant opposé car, au lieu d'intégrer les contraires, il représente l'exclusion par le point extérieur au cercle, coupé en fait du premier par deux lignes : un cercle et une verticale ondulée. Il y a là comme deux réalités qui ne peuvent pas se rejoindre.

Procédons maintenant à un échange des couleurs et des positions...

samedi 23 mai 2020

Héraldique universitaire : L'Université technologique d'État de Belgorod en Russie



Depuis la dislocation de l'Union Soviétique, l'héraldique et la vexillologie russes connaissent un essor insoupçonné et remarquable, un phénomène en partie lié au renouement avec les traditions et qui s'illustre d'une manière plutôt somptueuse, tant sur le plan symbolique que graphique. Le choix et la conception des emblèmes, drapeau et armoiries, y sont pris très au sérieux car ils revêtent dans l'esprit des concepteurs une valeur fédératrice et fortement identitaire. Nous rapportons ici un exemple – une sorte de cas d'école - qui témoigne de l'importance accordée à l'emblématique.

samedi 16 mai 2020

La lune en héraldique



La lune apparaît fréquemment en héraldique, généralement sous la forme d'un croissant, plus rarement sous celle de sa plénitude (elle est alors figurée). De par son apparence changeante (jusqu'à disparaître), elle symbolise la périodicité et le renouvellement, un phénomène qui a présidé à l'établissement de nombreux calendriers. Elle régit tout ce qui est soumis au devenir cyclique : les marées, le temps météorologique, les menstrues, la fécondité, les humeurs... N'ayant pas sa lumière propre puisque reflétant celle du soleil, elle est de nature passive et réceptive (principe féminin). Elle symbolise donc aussi la connaissance indirecte, c'est-à-dire par reflet (théorique, conceptuelle, rationnelle). En astrologie, elle représente la part de féminité, la maternité, le rapport à la mère, les émotions et l'inconscient. Elle régit le signe du Cancer, premier signe d'eau du zodiaque, en analogie avec la Maison IV concernant la famille, le foyer et les racines.


dimanche 3 mai 2020

La croix en héraldique (2)



     Quand il est demandé au chrétien de méditer sur la croix, cela peut, en fait, recouvrir deux aspects : il y a, d’une part, la figure sacrificielle du crucifié qui, selon la doctrine admise et fondamentale (en ce qu’elle conditionne et détermine toute la foi chrétienne) meurt d’une manière infamante pour le rachat des péchés ; d’autre part, et au-delà de toute considération sur l’historicité du fait lui-même, la figure du crucifié revêt également une valeur allégorique, en ce qu’elle devient la figure archétypale de l’homme écartelé entre sa réalité proprement existentielle, dans un monde linéaire, soumis à l’impermanence, et sa réalité proprement ontologique ou métaphysique, car son âme aspire profondément et irrépressiblement à un au-delà de cette condition. En quelque sorte, il désire passer d’une condition instable, passante et éphémère à un état stable et durable. La finitude lui donne à chercher l’infini et la temporalité lui donne à vouloir l’éternité, d’abord appréhendée comme une pérennité de la forme. Cette première acception du symbole de la croix s’établit ainsi sur deux niveaux mais sans ne concerner jamais que la réalité du méditant lui-même, se percevant encore comme un ego intrinsèque, c’est-à-dire se trouvant dans un état de séparation d’où naissent les sentiments de solitude, au sens d’esseulement, et donc de perdition, au sens de ne comprendre ni le sens de son existence (sa raison d’être au monde), ni celui de son être. Tout passe, tout m’échappe, je suis seul et perdu au milieu d’un univers dont je ne comprends pas le pourquoi. Cette ignorance engendre la souffrance qu’il cherchera à conjurer par des stratégies compensatoires, autrement dit l’illusion (la Maya de l’Hindouisme).

     La seconde acception du symbole de la croix est d’ordre cosmogonique. Ici, la figure, déconnotée de toute subjectivité, revêt la valeur du mandala, c’est-à-dire d’une image de recentrage et donc d’unité, organisée autour d’un point central et qui figure la représentation symbolique du monde et de l’univers, tant intérieurs qu’extérieurs. En héraldique, la croix représente une pièce honorable formée de la réunion du pal (la partie verticale) et de la fasce (la partie horizontale), la plus courante étant la croix alésée dite aussi grecque, c’est-à-dire dont les branches ont la même longueur et qui se croisent en leur milieu. Contrairement à la croix latine (ou crux immissa), la forme de la croix grecque représente davantage l’universalité du symbole.

     La branche horizontale représente le monde extérieur et unidimensionnel de la linéarité, c’est-à-dire de la temporalité et de l’impermanence ; la branche verticale représente le monde intérieur pluridimensionnel de l’atemporalité et de la permanence ; le point central représente la croisée des deux plans et, de fait, leur unité. Le sens même de la croix c’est la croisée, c’est-à-dire le point d’union et d’unité. C’est aussi définir le centre. C’est ce point qui focalise le regard du méditant et tout l’y ramène sans cesse. Un point sans mesure mais l’étalon de toutes les aunes. Et c’est là, réellement, que s’ouvre le mystère de la croix…


Note : Le chrisme, dit aussi croix de Constantine, qui représente les lettres grecques chi (X) et rhô (P) pour Christ (avec sa variante I (iota) et X (chi) pour Jésus Christ, apparaît comme une croix tridimensionnelle vue en perspective : les quatre branches formant un sautoir indiquant les quatre directions cardinales (l’orient, le midi, l’occident et le septentrion) et les deux branches verticales indiquant les deux directions sidérales (le zénith et le nadir). Dans ce sens, pourrait-on dire, l’universalisme du symbole de la croix serait davantage marqué par cette figure-là.

Le chrisme peut parfois se confondre avec le symbole astrologique du sextile, c’est-à-dire l’écart de 60 degrés entre deux astres, un astre avec un luminaire, une cuspide d’angle ou entre un astre et une maison cadente (d’apprentissage) ou succédente (de soutien). Un sextile exact met en relation deux facteurs astrologiques situés dans des signes de nature élémentaire complémentaire. Selon la Tradition, le sextile est un aspect d’harmonie modérée.

Quand Lanza del Vasto a conçu la croix emblématique de la Communauté de l’Arche, il s’est inspiré du récit de la Genèse et plus précisément de la Chute, c’est-à-dire de la séparation et de l’extraversion (projection exclusive dans le monde extérieur). L’état d’unité originelle, symbolisé par le cercle, se trouve éclaté, donc décentré et c’est la croix qui va redonner un centre aux morceaux épars.

1. Unité originelle  2. Éclatement  3. Extraversion  4. Recentrement  5. Forme allégée

En héraldique, la croix est l'un des symboles les plus variants, soit par ses déclinaisons diverses (voir La croix en héraldique 1), soit à travers des compositions d'autres meubles posés en croix.

jeudi 30 avril 2020

Le langage des couleurs


 

Nous possédons tous une sensibilité et des préférences chromatiques qui nous sont propres. Mais ce que nous inspirent les couleurs est souvent conditionné par des significations qui renvoient à leur symbolique, au sein d'une culture donnée.

dimanche 26 avril 2020

Christian Sastre - Le monde secret des croix


Voici un livre, intéressant à plus d'un titre, qui comble une lacune : l'absence d'ouvrages traitant des croix en général, sans esprit de chapelle.

Selon l'idéal du moment, qui colore les facettes d'un être, d'une civilisation ou d'une époque particulière de l'Histoire de l'humanité, l'image cruciforme s'est modifiée donnant parfois l'impression d'un symbolisme mouvant, adapté aux circonstances. Le résultat se découvre dans une profusion de croix, dont les aspects et les fioritures qui les différencient les ont très tôt assimilés à des signes magiques.

Sont ainsi présentées dans un ensemble ordonné, clair et captivant, une centaine de graphiques cruciformes, complétés par un index de plus de 240 dénominations de croix.

Le monde secret des croix est un ouvrage de référence qui met en évidence trois faits essentiels :

. Une dizaine de croix fondamentales ont suivi un processus d'apparition que l'archéologie permet de retrouver, bien qu'il soit difficile d'en préciser l'époque d'émergence ;
. une même croix porte souvent plusieurs désignations exprimant des événements remarquables, ou symbolisant quelques idéaux ;
. la prolifération de croix en héraldisme résulte d'ornements de détail issus du christianisme moyenâgeux, non dénués d'intérêt historique.
 
La croix est une émanation de l'ordre universel dans la conscience
de l'être que celui-ci réalise en tant que pantacle mystique.
 
Christian Sastre


Lire aussi

          La croix en héraldique        Meuble héraldique : la croix
 

mardi 21 avril 2020

Les symboles religieux

Le Christianisme, le Judaïsme, l'Islam, le Mazdéisme, le Bouddhisme, le Jaïnisme, l'Indouisme, le Sikhisme, le Bahaïsme, le Shintoïsme, le Taoïsme, le Néodruidisme, le Néopaganisme, l'Universalisme unitarien, le Zoroastrisme... à travers leurs symboles.

Dieux et déesses : symboles glyphiques


Les divinités sont généralement représentées de manière anthropomorphique, avec ou sans leurs attributs. Mais on connaît moins les symboles glyphiques qui les désignent.

mercredi 22 août 2018

L'ancre de marine en héraldique



L'ancre est ordinairement posée en pal. La tige de l’ancre s’appelle une strangue ou flanque, la traverse du haut une trabe, quant à la corde passée dans l'anneau on l'appelle une gumène. L'ancre bouclée est munie de son anneau supérieur (organeau) et parfois d'un autre en bas. L'ancre renversée est le symbole des bateliers (marine d'eau douce). La présence d'une ancre sur un blason indique généralement une profession navale, une activité marine ou de batellerie. Sur un autre plan, l'ancre symbolise l'espérance et la fermeté. Dans son ouvrage La science héroïque (Paris 1644), Marcus Wulson de La Colombière affirme qu'elle est aussi l'emblème de la prudence, de la magnanimité et de la constance, parce que les vagues ne peuvent l'ébranler. Pour l'héraldiste Louvan Géliot (17e siècle), l'ancre désigne la stabilité. Selon l'historien Natalis de Wailly (1805-1886), en ses Eléments de paléographie (1832), elle rappelle la solidité de la foi chrétienne. Sur les tombeaux des premiers chrétiens, elle symbolise le salut.

mardi 22 mai 2018

Métaphysique des nombres : Trois


Blason de Rosegg (Carinthie, Autriche)

Le Verbe de Dieu trace le monde sous les trois formes
Que sont la Lettre, le Nombre et la Parole.
Mille noms Le désignent mais aucun ne Le nomme,
Pas plus que ne Le contiennent mille acropoles. (1)

La Lettre revêt l'esprit, elle en est l'empreinte ;
Le Nombre régule et ordonne son mouvement ;
La Parole insuffle la Vie et donne l'Étreinte (2)
Par laquelle l'âme entame son retour sûrement.

Le Trois c'est la conciliation des opposés ;
Il donne au Multiple un point de convergence
Et au Manifesté un chemin d'émergence.

Car le dépassement de la dualité
Ne se peut atteindre que par la Verticale.
Se ré-unir, telle est la Voie Originale. (3)

L'Abbé Théophile


(1) Le mot « acropole » est ici entendu au sens étymologique de « lieu élevé », à la fois citadelle et sanctuaire.
(2) L'Amour, en fait, qui est à l'origine, au cœur et à la fin de toutes choses.
(3) Être original c'est être soi-même, certes en sa singularité intrinsèque, mais surtout en son unicité foncière, originelle donc destinale.

Métaphysique des nombres : Deux


Blason de la ville d'Ajaccio (Corse)

Le Deux c'est la confrontation, l'opposition,
L'état de séparation d'une conscience duelle,
Qui n'établit avec le monde qu'une relation
De projections sur des lignes translationnelles.

Le Deux c'est aussi le début de toute union
Dont les termes ne peuvent s'élever en un troisième
Que s'ils dépassent le stade de la confusion,
Car tout sera défait qui ne vise le suprême.

Le Deux éveille la conscience d'une polarité.
L'Un symbolise l'Essence et le Deux l'Existence,
Le second tirant du premier sa pleine substance.

L'altérité donne mesure à l'identité
Mais leur ascendance est en L'Un Unique et Même.
Tous les noms ne naissent-ils pas de L'Unique Monème ?

L'Abbé Théophile

lundi 14 mai 2018

Métaphysique des nombres : Un

« Tu as tout ordonné avec mesure, nombre et poids. »
(Le Livre de la Sagesse de Salomon, XI, 20)

Blason de Cambieure (Aude, Occitanie)

L'Un c'est l'En-Soi, sans division ni partage.
Se multipliant, Il demeure toujours entier
Car toute unité est l'empreinte de Son Image.
En Lui, tout se résorbe : c'est L'Indifférencié.

L'Un c'est L'Unique, Le Commencement, L'Archétype,
La Base et Le Sommet, L'Alpha et L'Omega ;
Il est L'Absolu, Le Suprême et Le Principe ;
Le Par-delà et l'Au-delà du Par-delà ;

L'Initié, L'Inédit et L'Original.
Il n'est rien qui Le diminue, rien qui L'augmente ;
En Lui, l'être retrouve son état virginal.

Tout nombre n'est jamais qu'une réunion d'unités,
C'est en L'Un qu'est leur réalité transcendante.
Il couvre l'Infinitude et l'Éternité.

L'Abbé Théophile

mardi 8 mai 2018

Métaphysique des nombres : Zéro

« Tu as tout ordonné avec mesure, nombre et poids. »
Armoiries de la ville de Meitzendorf (Saxe-Anhalt, Allemagne)

Le zéro par l'infini donne l'unité,*
Formule, je vous l'accorde, pour le moins étrange,
Comme si l'on disait que le rien illimité
Donnait quelque chose. Pourtant, la question démange

L'esprit curieux que les vérités verrouillées
Ne peuvent satisfaire, en cela même qu'elles induisent
L'idée de finitude et donc de dépouiller
L'être de lui-même en un réel qui s'épuise.

C'est non moins que la transcendance qui est en jeu,
C'est-à-dire le principe d'évolution cosmique
Qui doit faire monter l'humanité adamique

Vers un plan supérieur d'être. Tel est l'enjeu.
La conscience géocentrique et matérialiste
N'est pas plus spirituelle qu'elle n'est réaliste.

L'Abbé Théophile


* Les mathématiques transcendantes démontrent que zéro multiplié par l'infini donne l'unité : 0 x = 1 (Steve Desrosiers, Les Nombres, Symbolisme et Propriétés (Québec, 2005)

Voir aussi

Jacques Babinet (1794-1872) De l'application des mathématiques transcendantes (Revue des Deux Mondes, tome 3, 1856)



mardi 27 février 2018

Symbolique du Poisson (1)


La Symbolique est un Resserrement de Signes, une Concentration effusive et un Langage Sacré, en L’Echo vibratoire d’une Descente imaginale et intuitive. Elle est L’Accomplissement d’un Jaillissement dans des structurations devenues, de nos jours, particulièrement complexes et hermétiques, mais toujours actives et efficientes.

Blason de Bratkovsky (Russie)

Aussi loin que l’on puisse remonter dans La Souvenance, nous savons que L’Eau est une Lumière structurelle et conservatrice. Elle est à s’effeuiller des moyens de Son incroyable fluidité et recèle en Elle, La Larme de L’Origine, ou Suintement expirant de Mémoire Fluide. Elle est réverbération, absorption, structuration, monde éthéré, multitude de mondes, densité de formes, mouvement, changement, résorption, infinité, opacité et translucidité, couloir et cheminement. Elle peut aussi devenir énergie et puissante barrière. Elle est issue de Là où tout commence, mais elle donne aussi Vie. Ainsi, Sa Matérialisation est riche d’allégories, de références, d’interpellations, de messages, de signes. Si Elle est Le Véhicule des Sons. Elle est aussi instrument et vibration. Rien ne l’arrête, tout la renforce. Elle transporte les éléments épars et les fusionne. Elle donne des possibilités infinies de voyages. L’Eau nous parle, et L’Eau mémorise. Elle est Sa Simultanéité perpétuelle.

L’Eau permet aussi d’être en Sa Guidance, Elle qui ne jamais renonce et se transforme en toutes choses, de sorte que Le Voyage est une Réelle Destinée. Elle est en son infinitude élémentaire et particulaire à être aussi des milliers d’êtres. Ceux-ci sont autant d’alternatives insoupçonnées. Des effets de sa fluidité, interroge-toi sur Son Miracle en tant que manifestation à la fois solide et éthérée. As-tu considéré Sa Réalité ? En Ta main, consolidée par d’autres effets des mouvements incessants, as-tu perçu Son Langage inouï?

Drapeau de Goryachy Klyuch (Russie)

Il s’est trouvé qu’Elle est précisément La Nature même du Poisson. Considère cette goutte essentielle comme la fluidité combinatoire de toutes les réalités en un point concentré. Considère que ce point est La Larme de Semence et que Cela signifie pleinement qu’il s’agit de La Vie en Sa Quintessence. Concentration extrême de Vie, en L’Alpha et L’Oméga. Considère bien cet aspect des choses, ce monde contenant d’autres mondes. Considère Cela comme La Réalité d’une Phraséologie de La Création, du Rappel en L’Arche préservée, et donc du Retournement possible en La Restauration de La Nature Primordiale de L’Homme.

En Ce Calame Récipiendaire, en cette pointe acérée de L’Épée Arborescente des paroles depuis les Âges reculés, en cette vibration unitive, lors que Le Cœur est en Son Orient de Lumière, L’Âme est Éternité de Présence et Reliance en Justesse de L’Intention. Se peut-il que se concentre en une limpidité, ce cristal du Trône de La Toute Puissance ? Plus est précise l’Aspiration et plus se resserre le fil ténu du Désir d’Amour en ce Retour de L’Origine. L’Épée de Lumière touche exactement Le Commencement de La Pointe suintante. Ceci est La Flèche ciblée de L’Ardeur incantatoire des Épousailles. Le Faisceau franchit tous les obstacles et ne connaît plus de déviation. Il s’agit du Pôle des Cercles concentriques. Tout Cela est en son Absoluité contenu en La Semence Verbale de L’Essence Originelle. Se dissolvent alors toutes les aspérités, lors que Cet acte de La Rencontre appelle à L’Union Créatrice en cette simultanéité de Consciences aimantes qui dansent sans discontinuer.

Blason de Nogliki (Russie)

En ce Verbe de Jonas, lors que les renoncements se confinent en la mémoire du chagrin, lors que les larmes fusent de leur langueur en ces palpables mondes et ceux encore intouchés, L’Occultation en La Semence avive Les Invocations, et, de cette effusion, se concentrent encore les chaleurs nécessaires à L’Oeuvre de Transformation en La Nuit des douleurs de la séparation. C’est en La Larme, écume de vagues perlées au miroir du premier reflet, que se retrouve La Réalité de L’Union. Sans ce Passage, sans ce retour en La Primordialité, comment entrer de nouveau en la Conscience de L’Éternité ? Ne sois pas comme en une cristallisation de souffrances, sans pouvoir même échapper aux réalités infernales ! Ô Toi, sache lire en ces feuillets immaculés de L’Instant, qui se fécondent et se relient aux Écritures de tous les temps !

Océan sans rivage


Se lit aussi sur Naissance et connaissance

Jonas sortant du poisson, cathédrale d'Amiens (Picardie)

vendredi 23 février 2018

Signe du Poisson en Son Ascendance


Drapeau de la colonie rurale de Troitckoe (Russie)

L’Étrangeté vient de ce que nous sommes devenus des étrangers à nous-mêmes, et nous sommes loin de comprendre que nous sommes Cela du monde infini. Des Terres qui sont nos mélanges, des Eaux qui sont nos fusionnements et de L’Air qui sont nos émergences éthérées, des Feux qui sont nos chaleurs luminescentes et tremblantes des coalescences. Les vagues s’unissent en ce jaillissement d’élan. C’est en Son Amour, c’est en ce Désir du Retour que Le Destin s’élargit des seules aspirations d’un Poisson qui se souvient du Bien-Aimé. En Son Hébétude, voici cette Contemplation qui rejoint La Clarté d’une Vision. Le Poisson connaît par Le Souvenir du Vivant, en ce Toucher de Conscience qui s’effleure des douceurs des seules effluves du Jardin. Il voit en cette Ondoyance Le Chemin et il ne doute pas un seul instant, lui, des fluvialités de sa structuration, lui, des éléments de Sa Complétude induite en L’Eau des Origines, en L’Eau étincelante, Encre de Vie, mots s’y alliant en une danse exaltée d’effleurements. Il est en cette aptitude à sonder L’Air, frémissant en sa perception intuitive, en L’Indicible du Verbe, conquis au plus profond de ses abysses. Il est Le Règne minéral qui entre en ces possibilités de Substance. Il est Le Règne végétal de son arborescence dont il ne se sépare jamais. Il traverse aussi le Règne animal et en tire son énergie substantielle. Ne lui dites pas de renoncer, il connaît la finalité, il y est déjà, mais il est aussi les vagues de Son Océan, Cosmogonie dont il devient Coupe d’abondance. Poisson des épousailles permanente entre Le Ciel et La terre, Horizontale et Verticale. Ne lui dites pas que ce monde est limité, il vous rira au nez, car les ondes lui parlent et lui confient ce que vous ne savez pas. Dites-lui : Tu déraisonnes, il vous répondra qu’il a les pieds sur Terre plus que vous, puisqu’il visite en une large latitude tous les continents. Il embrasse chaque rivage et en connaît de plus subtiles qu’il visite en sa fougue incessante. Il se régénère aux Sources des Cimes inexplorées, et s’unifie au feu de La Lumière des Profondeurs. Marqué par les différences, il sait les relier en L’Unicité de L’Eau, puisqu’il sait reconnaître les multiplicités du Un. Ne lui dites pas que Cela n’est pas, il aura la force de vous regarder droit dans les yeux et de vous dire : avez-vous compris ce monde que vous traversez ? En sentez-vous La Cohésion et La Cohérence ?

Blasons de Feldafing, d'Immenstadt im Allgäu (Bavière) et de Gunningen (Bade-Wurtemberg)

Le Poisson en Son Ascendance ne fuit jamais, mais relève les défis et fait du Tout, Objet de Connaissance, Reliance des Mondes de Tous les Temps. Il est celui qui lève son regard vers le Ciel intérieur, et d’avoir plongé en tous ses abîmes de solitude, et de renoncement, il revient à la surface avec cette aptitude à s’émerveiller, de tout, d’une même chose aussi, en sa constance et en sa fidélité. Il porte sur les choses et sur les créatures de toutes sortes un Amour exponentiel de bienveillance. Il est parti depuis longtemps en ces conquêtes de L’Abstraction, et il a pour solidité une ascèse victorieuse contre toute épreuve. Il sait très tôt reconnaître L’Envahissement des perceptions qui l’ont parfois déstabilisé ; mais en son Ascendance, il se fonde en un Cadre issu de La Tradition, car, il ne peut se payer le luxe d’aucun échec. Il sera pointu et d’une minutie chirurgicale. Son Regard est imbibé d’Amour luxuriant et fécondant. Il ne doute jamais de Ce Printemps éternel, puisqu’il Le vit en ce Toujours. Le Poisson connaît tous les cycles en son évolution et a accès à toutes les obédiences, mais il sait qu’il est uniquement porté à L’Amour Inconditionnel. De fait, il est, en son exaltation, à embrasser chaque chose d’un regard concentré et contemplatif, un regard aigu et magnifié de par son intuition vibrante du Soleil de L’Origine. S’il se relie à La Tradition, s’il fait Acte de Retour, il n’est plus en aucun déséquilibre ni en une quelconque confusion. L’Amour est Son Unique Viatique, mais il sait que L’Amour est Son Voyage de Conscience et que chaque étape d’Amour est à révéler la réalité du cheminement intérieur.

Le Poisson met parfois du temps à mettre des mots pour exprimer Son Expérience du Divin, mais il est en une Confiance absolue. Il parvient, à la longue, à un point de non-retour et nul ne peut plus avoir aucune emprise sur lui. Or, ce pacifiste par essence, qui abhorre toutes sortes de conflits, sensible à l’aura de L’Autre, ayant acquis une acuité exceptionnelle, voit. Sa Vision est perçante, d’autant plus si son ascendant est Scorpion. Quand bien même l’autre ne soupçonne pas cela, il a en lui le flair du faux et de l’inutile. Il peut n’en rien laisser paraître, mais il n’est jamais dupe et apprend à prendre du recul sereinement lorsque le besoin s’en fait sentir.

Blasons de Horné Naštice et de Kálnica (Slovaquie)

Petit à petit, Le Poisson incarne son Être en Sa Plénitude : Dépassement de soi, guérison des blessures du passé, virginisation de son parcours d’humanité, Connaissance des Sagesses en L’Amour, au-delà, en ce par-delà, traversant tous les états multiples de son Être, émancipé de toutes les illusions, ayant choisi sciemment La Voie ténue, obéissant uniquement à Son Destin libérateur, ne s’octroyant aucune concession, ivre de cette Beauté de La Transcendance, aboutissement en L’Illimité.

Le Poisson rejoint tous les océans de Béatitude, s’unifie en L’Ici-et-Maintenant, retrouve La Source, s’y abreuve depuis La Fontaine d’Amour, accomplit son acte d’Être sans peur, ni complexe, pionnier sans réserve, retraçant Le Parcours initiatique de toutes les Théophanies, car, il ne saurait pour lui être question de manquer aucun des rendez-vous avec Le Divin, proclamant encore et encore La Louange illimitée d’un Seigneur de Toutes les Possibilités.

Océan sans rivage

Blason de Kurilsk (Oblast de Sakhalin, Russie)


ainsi que

          Maître Coq en Poisson               Poisson Ascendant                      Paroles d'Ours

              Ramure de poisson             Noblesse d'un Poisson                Paroles de poisson


selon Johfra Bosschart

mercredi 21 février 2018

La charrue en héraldique



Dans la pensée primitive, la charrue signifie à la fois labourer et féconder. C'est donc un symbole de fertilisation. C'est également un symbole phallique car le soc est comme un membre viril qui pénètre le sillon, symbole de l'organe féminin. Ainsi, passer la charrue sur la terre, c'est unir l'homme et la femme, le ciel et la terre, et la moisson, associée à la naissance, est le fruit de cette union. La charrue est aussi le symbole de la réinitialisation, du recommencement : la terre est retournée, prête pour un nouveau cycle. Chez les Celtes, l'ouverture du sillon symbolise le commencement du monde. La bêche participe du même symbolisme. Comme la plupart des outils tranchants, elle représente l'action du principe mâle sur la matière passive, donc femelle (passive au sens de réceptacle).


Isidore de Séville (560/570-636) compare le stylet de l'écrivain à la charrue, se référant aux Anciens traçant leurs lignes tel le laboureur ses sillons. Ainsi, la page blanche est comparée au champ qui n'a pas encore subi le soc de la charrue.


Héritière de l'araire, apparue en Mésopotamie au cours du IVe millénaire avant J.C. et qui scarifiait simplement le sol, la charrue permet de labourer plus profond et de retourner la terre. Le labour permet ainsi de l'ameublir et de la préparer à recevoir le semis. Il permet également d'enfouir les résidus des cultures précédentes, les mauvaises herbes, le fumier, et accélère la minéralisation de la matière organique. Cet instrument aratoire joue donc un rôle foncier en agriculture.