Le recueil d'Océan sans rivage
Janvier Février Mars AvrilDécryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !
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dimanche 22 novembre 2020
samedi 1 février 2020
Le petit Semainier - Cycle 52
Avec le cycle 52 s'achève une année pleine du petit Semainier qui, jour après jour, déposait ses touches d'âme, nées de l'Instant, c'est-à-dire du hors-temps de la Présence et dont l'Almanach du Jardin se fait le recueil que l'on feuillette tel un calendrier intérieur. Invitation à s'arrêter, à poser (pauser) la pensée et le regard, à s'étonner, à contempler, à s'émerveiller. À entrer dans le Vivant.

Blason de Boiry-Sainte-Rictude (Pas-de-Calais, Hauts-de-France)
Dimanche
Les profondeurs n’ont jamais renié,
Ni La Terre, ni Ses semences,
Ni rien du Ciel, ni rien de L’Eau.
Que de salmigondis dans certains propos !
Lundi
– Que lis-tu dans ce livre secret ?
– Les pages inachevées.
– Et que disent celles qui se sont imprimées ?
– Tout cela reste secret.
Mardi
Nous avons noirci des pages,
Qui ont fini par devenir blanches
Des mots qui se dérobaient sans violence,
Comme devenus sages avec l’âge.
Mercredi
Jamais ne languis du languissement,
Jamais ne taris d’entrer en La Nuit,
Jamais ne faiblis des sombres tourments,
Jamais ne désespère des tyrannies.
Jeudi
Sais-tu pourquoi Il ne change pas ?
En ton âme, il n’est aucun masque,
Et te voilà dans la solitude,
A vivre cette marche-là.
Sais-tu pourquoi Il ne change pas ?
En ton âme, il n’est aucun masque,
Et te voilà dans la solitude,
A vivre cette marche-là.
Vendredi
L’instant devant,
Ici, sans autre but.
L’instant seulement,
Impromptu.
Samedi
Entends-tu la voix qui court,
Comme les pluies égouttées,
Dans la pureté d’une touche,
Le son, délicate volupté ?
Océan sans rivage

samedi 25 janvier 2020
Le petit Semainier - Cycle 51
Blason de Aebtissinwisch (Schleswig-Holstein, Allemagne)
Dimanche
Les gerçures du vent
Ont raison d’une promenade.
J’aime l’hiver,
J’en dirais de même du printemps.
Lundi
Peut-être que la solitude guérit bien des maux,
Ou bien est-elle pour certain une maladie ?
Dans le repos, qui nous sort de la nuit ?
Qui donc rencontrons-nous ?
Les gerçures du vent
Ont raison d’une promenade.
J’aime l’hiver,
J’en dirais de même du printemps.
Lundi
Peut-être que la solitude guérit bien des maux,
Ou bien est-elle pour certain une maladie ?
Dans le repos, qui nous sort de la nuit ?
Qui donc rencontrons-nous ?
Quand L’Homme fut Achevé,
Il entra dans La Lumière du Temps,
Essence dont le Gardien détient La Clé.
Voici Le Pôle et par Lui fut La Rose respirée.
Mercredi
A n’importe quel moment je T’aime,
Mais comme je T’aime aussi dans la langueur :
Elle me ramène plus proche de Toi.
Mon Bien-Aimé, berce-moi.
Jeudi
D’avoir aimé, m’a transformée.
D’avoir chanté, je me suis envolée.
D’avoir écoutée, j’ai entendu la joie.
Mais d’être aimée de Toi, qu’est-ce Cela ?
Vendredi
Je ne retiens qu’une chose :
Partir est comme revenir,
Recevoir est accueillir
Le vibrant message.
Je ne sais rien quand je marche,
Je ne sais rien quand je vais,
C’est juste que l’on me donne à voir,
Puis que je n’oublie pas.
Océan sans rivage
Almanach du Jardin

dimanche 19 janvier 2020
Le petit Semainier - Cycle 50
Blason de la commune rurale d'Iisalmi (Savonie du Nord, Finlande)
Dimanche
Comment résister,
Comment ne pas répondre
Comment se défaire
De ce qui nous a empoigné ?
Lundi
Où s’en est allé l’hiver ?
Quand chantent les oiseaux,
Que s’écoulent les ruisseaux,
Viendras-tu mon frère ?
Comment résister,
Comment ne pas répondre
Comment se défaire
De ce qui nous a empoigné ?
Lundi
Où s’en est allé l’hiver ?
Quand chantent les oiseaux,
Que s’écoulent les ruisseaux,
Viendras-tu mon frère ?
Mardi
La nuit parle aux étoiles,
Comme imprenable,
Qui chante l’ineffable ?
La beauté me laisse sans voix.
Mercredi
Souvent, à rêver,
Nous pensons éveillés,
Puis de nos pensées
Écoulées, Le rêve s’envole.
Jeudi
Quand le cœur a bien rougi,
Le fruit est près.
Ne cueille pas le raisin vert,
En lui, point de rubis.
La nuit parle aux étoiles,
Comme imprenable,
Qui chante l’ineffable ?
La beauté me laisse sans voix.
Mercredi
Souvent, à rêver,
Nous pensons éveillés,
Puis de nos pensées
Écoulées, Le rêve s’envole.
Jeudi
Quand le cœur a bien rougi,
Le fruit est près.
Ne cueille pas le raisin vert,
En lui, point de rubis.
Vendredi
Même si la pluie tombe froide,
la nuit glisse sur les galets,
Ces rondeurs sous les pieds,
Le vent s’est caché.
Samedi
Les soirs d’hiver ont ma préférence,
Chaque fois, je sens L’Étreinte.
Quand tout bascule, rien ne s’absente.
Dans Le Silence, les saisons passent.
Même si la pluie tombe froide,
la nuit glisse sur les galets,
Ces rondeurs sous les pieds,
Le vent s’est caché.
Samedi
Les soirs d’hiver ont ma préférence,
Chaque fois, je sens L’Étreinte.
Quand tout bascule, rien ne s’absente.
Dans Le Silence, les saisons passent.
samedi 11 janvier 2020
Le petit Semainier - Cycle 49
Blason de Fintice (Slovaquie)
Dimanche
J’ai vu gorger le soleil pulpeux,
Du jus matinal des montagnes,
J’ai vu la pupille se plisser,
Devant l’incandescent bleuté.
Lundi
Amour qui rencontra Amour,
Put se dissoudre en Lui-même.
Quand Il fut Un,
Il connut Son Secret.
Mardi
Il est des rapacités,
Dont les cris élargissent les Cieux,
Et de voir les vautours,
La Victoire est devenue Amour.
Mercredi
J’ai couru très vite,
Avant que la porte ne se referme.
J’ai traversé des lambeaux,
Les abîmes de mon être.
Jeudi
Brume écume le ciel,
Nuage fait offrande,
Mais du Cœur,
Qui peut se méprendre ?
Vendredi
Quelque chose qui ose,
Nous tous surprendre,
Quand mourir encore,
C’est aussi vivre.
Samedi
L’Amour est aussi Pardon,
Au-delà au-delà.
Combien mourront,
Avec l’amertume au visage ?
J’ai vu gorger le soleil pulpeux,
Du jus matinal des montagnes,
J’ai vu la pupille se plisser,
Devant l’incandescent bleuté.
Lundi
Amour qui rencontra Amour,
Put se dissoudre en Lui-même.
Quand Il fut Un,
Il connut Son Secret.
Mardi
Il est des rapacités,
Dont les cris élargissent les Cieux,
Et de voir les vautours,
La Victoire est devenue Amour.
Mercredi
J’ai couru très vite,
Avant que la porte ne se referme.
J’ai traversé des lambeaux,
Les abîmes de mon être.
Jeudi
Brume écume le ciel,
Nuage fait offrande,
Mais du Cœur,
Qui peut se méprendre ?
Vendredi
Quelque chose qui ose,
Nous tous surprendre,
Quand mourir encore,
C’est aussi vivre.
Samedi
L’Amour est aussi Pardon,
Au-delà au-delà.
Combien mourront,
Avec l’amertume au visage ?

lundi 6 janvier 2020
Le petit Semainier - Cycle 48
Dimanche
Si je crayonne des morceaux du clavecin,
C’est pour Toi, jour après jour,
Et quand je lis l’écume du matin,
Je sais que c’est L’Amour.
Lundi
J’ai pressenti le printemps,
Du givre à Ton haleine,
Je marche longtemps,
Jusqu’aux coteaux du rêve.
Mardi
Sur le givre s’est posé le temps
Poudré de légèreté,
Quand poussé par le vent,
L’enfant cueille un raisin.
Mercredi
Quand l’Aube s’est levée,
Le soleil a tremblé,
Des effets sur la montagne,
Puis tu l’as rencontrée.
Jeudi
Le visage de l’autre,
Est le visage de soi.
Il n’est pas un masque
Il est L’Amour de Toi.
Vendredi
Y a-t-il autre chose que L’Amour ?
Après L’Amour, il y a Toujours.
Après Toujours, il n’y a que L’Amour.
Mais que sait-on de L’Amour ?
Samedi
Quelque chose d’approfondi,
Sur les cœurs imprimés,
Au goût d’Éternité,
Jamais commencé, jamais achevé.
Océan sans rivage

samedi 28 décembre 2019
Le petit Semainier - Cycle 47
Dimanche
Le temps a soufflé,
Le vent a éternué.
Quand viendra donc l’étrangeté
De tes yeux bien avisés ?
Le temps a soufflé,
Le vent a éternué.
Quand viendra donc l’étrangeté
De tes yeux bien avisés ?
Jeudi
Chaque jour, tu as cru que je te parlais.
Il n’en est rien, il s’agissait du discours :
Tantôt Il, tantôt Tu, tantôt Je, tantôt Nous.
Pourquoi as-tu cru que c’est à toi que je m’adressais ?
Chaque jour, tu as cru que je te parlais.
Il n’en est rien, il s’agissait du discours :
Tantôt Il, tantôt Tu, tantôt Je, tantôt Nous.
Pourquoi as-tu cru que c’est à toi que je m’adressais ?
Océan sans rivage

mercredi 25 décembre 2019
Le petit Semainier - Cycle 46
Blason de Yalchik (Tchouvachie, Russie)
Ne me parle pas d’Amour,
Tant que tu n’en as pas vu sa force.
Tu agites les pauvres ailes d’un oiseau,
Mais l’embrasement d’un cœur est féroce.
Lundi
Attrapez le sortilège,
Riez-lui donc au nez !
Pour lui ne soyez qu’un stratège,*
Vous en serez libérés.
* S’il est une stratégie, elle consiste à n’en avoir aucune.
Attrapez le sortilège,
Riez-lui donc au nez !
Pour lui ne soyez qu’un stratège,*
Vous en serez libérés.
* S’il est une stratégie, elle consiste à n’en avoir aucune.
Mardi
Il est existe des êtres si purs,
Que l’on se demande s’ils sont vrais :
Leur lumière danse sans flétrissure,
Il sont là et ne s’absentent jamais.
Il est existe des êtres si purs,
Que l’on se demande s’ils sont vrais :
Leur lumière danse sans flétrissure,
Il sont là et ne s’absentent jamais.
Mercredi
Le matin défroisse ses pétales,
De rosées délicates,
Des paroles volubiles,
Dansent jusque dans la taïga.
Le matin défroisse ses pétales,
De rosées délicates,
Des paroles volubiles,
Dansent jusque dans la taïga.
Jeudi
Au centre du cœur est une Demeure,
Ivre, Ton Désir aspire,
Mon Présent Souvenir,
Mais de tout Désir est notre soupir.
Au centre du cœur est une Demeure,
Ivre, Ton Désir aspire,
Mon Présent Souvenir,
Mais de tout Désir est notre soupir.
Ayant atteint le secret du cœur,
L’Oiseau prit son envol, et laissa le vent le porter.
Non je ne pleurerai plus les larmes
De la vallée traversée,
Mais, prends, ne te plains pas !
Prends ce qui vient et joue avec toi.
De la vallée traversée,
Mais, prends, ne te plains pas !
Prends ce qui vient et joue avec toi.
Samedi
S’effeuillent les étourneaux.
De les poursuivre,
Au centre du tournoiement,
La ronde éternelle.
S’effeuillent les étourneaux.
De les poursuivre,
Au centre du tournoiement,
La ronde éternelle.
Océan sans rivage

lundi 16 décembre 2019
Le petit Semainier - Cycle 45
Blason de la municipalité de Yembaevskoe (Russie)
Dimanche
Qui que tu sois,
Où que tu sois,
Laisse ouverte la porte.
Il entrera peut-être un Ange…
Lundi
Quand le rêve
S’éveille
Il devient
Lune.
Qui que tu sois,
Où que tu sois,
Laisse ouverte la porte.
Il entrera peut-être un Ange…
Lundi
Quand le rêve
S’éveille
Il devient
Lune.
Mardi
La Lune te manda,
Quelques mots te confia,
Du seul reflet qui émerge,
C’est là-bas que tu marches.
La Lune te manda,
Quelques mots te confia,
Du seul reflet qui émerge,
C’est là-bas que tu marches.
Mercredi
Les nuits d’hiver,
Tressées de petites neiges,
Au rebord des fenêtres ,
Quand debout je te guette.
Les nuits d’hiver,
Tressées de petites neiges,
Au rebord des fenêtres ,
Quand debout je te guette.
Tout m’inspire,
Et tout me procure Joie.
J’ai dû perdre quelque part, là-bas
Tout ce qui n’est pas Joie.
Samedi
L’Amour déverse des torrents,
Et des torrents de douleurs,
Jusqu’à ce que nous devenions L’Amour,
Avant cela, ce ne sont qu’insipides rivières.
Océan sans rivage

samedi 7 décembre 2019
Le petit Semainier - Cycle 44
Dimanche
La nuit craquelle sous les feuilles,
Tandis que tes pas sentent la terre
Des frissons, sans que rien ne veuille
Défaire la présence du soupir salutaire.
Lundi
Si froide que fut la saison,
Si insensée que fut ta prison,
Que reste-t-il de ta raison,
Quand tout vient à commencer ?
Si froide que fut la saison,
Si insensée que fut ta prison,
Que reste-t-il de ta raison,
Quand tout vient à commencer ?
Mardi
La montagne descend lentement,
Pour quiconque en connaît le langage.
Ainsi, à L’Aube, survient ce que l’on pressent,
Sans que rien ne trouble jamais le voyage.
La montagne descend lentement,
Pour quiconque en connaît le langage.
Ainsi, à L’Aube, survient ce que l’on pressent,
Sans que rien ne trouble jamais le voyage.
Mercredi
La beauté du regard,
S’instruit auprès de ce qui passe,
Des gestes qui nous lient,
Quand j’aperçois le monde épars.
La beauté du regard,
S’instruit auprès de ce qui passe,
Des gestes qui nous lient,
Quand j’aperçois le monde épars.
Jeudi
Sur le pont qui attend,
La froidure de l’instant
Étreint le corps du cerisier,
Le temps de rentrer.
Sur le pont qui attend,
La froidure de l’instant
Étreint le corps du cerisier,
Le temps de rentrer.
Vendredi
Quand le monde fut retourné,
L’on vit avec étonnement,
Grâce et Volupté,
Lumière au soleil levant.
Quand le monde fut retourné,
L’on vit avec étonnement,
Grâce et Volupté,
Lumière au soleil levant.
Samedi
Quand je voulus attraper le vent,
Il se moqua de moi.
Mais, quand je voulus retenir l’eau,
Elle me fila d’entre les doigts.
Quand je voulus attraper le vent,
Il se moqua de moi.
Mais, quand je voulus retenir l’eau,
Elle me fila d’entre les doigts.
Océan sans rivage

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