Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

samedi 13 avril 2019

Allégorie du Jardin de L’Âme (29)


Armoiries de Trinité-et-Tobago (Caraïbes)

Le Colibri


Le Colibri qui jouait avec les luxuriances de L’Aube, sembla presque s’évanouir face aux rayons du majestueux Soleil. Il avait pris le temps de baigner son petit corps dans une des sept cascades du Jardin, celle même qui bouillonnait constamment de légèreté transparente, puis, après avoir séché soigneusement ses ailes, il s’était envolé avec sa joie coutumière vers ses fleurs préférées. Ils les visitait avec beaucoup de révérence et veillait toujours à les saluer avant de les butiner. Les bégonias, les azalées, les chèvrefeuilles, les clématites, toutes l’attendaient avec un bonheur indicible. Si les fleurs se cachent en leurs pétales effusifs, leur cœur est indicible du Nectar subtil de La Rencontre. Le Colibri sait reconnaître les fluviales spécificités du Langage de chacune. Il en connait le phrasé, le codage, ainsi que les modulations vibratoires de leur géométrie multiple et récurrente. Il sait ce que chacune réverbère dans L’Unité singulière au sein même du Royaume floral et bien au-delà. Son petit corps est parfaitement en harmonie avec les sons mélodieux de leur présence au cœur du Jardin. Je l’ai vu de nombreuses fois se suspendre dans l’air et vibrer de cette Réalité éloquente en ce message de paix. Il ne disputait jamais les autres insectes. Quelque chose de l’ordre de la retenue, de la délicatesse inspirait ses propres gestes. N’avait-il pas fait vœu, en ces Temps mémoriaux, d’être le plus petit oiseau qui se puisse être ? Il aimait frôler les herbes, et quelque part, n’avait-il pas lors de La Conception senti son cœur se tourner tout entier d’ivresse vers son Ami Le Papillon ? Alors, de ses confidences, Lui qui me visite souvent, en cette Région de L’Âme qui s’ouvre à toutes les perceptions, j’appris que Le Vent aime jouer avec les petits bêtes, et les porter en cette volubile gaieté jusqu’à l’effacement. L’Effleurement est étonnant de Grâce et lors que Le Temps épouse votre Rythme intérieur, soudain, vous ne savez plus si de La Grandeur, il n’est pas justement une infinité de petitesses. Oubliez toutes les ruses du calfeutrage, et plongez, tel Le Colibri, en La Joie d’une Cascade. Celle-ci nous appelle, lors que Le Jardin rayonne de Stabilité. N’allez pas penser que Celle-ci est une Neutralité sans goût ni saveur. N’allez surtout pas penser qu’il s’agisse d’une Non-Vie, ni d’un figement. Observez le Jardin. Il respire de votre Cœur de Lumière. Le Colibri se montre à tous, mais peu le voient. Il est en cette tranquillité et ouvre subrepticement un doux sillage de volupté. Lors que L’Aigle passe, le Colibri le dépasse, comme enchanté de voler un moment en Son Ombre. C’est au Zénith que je surprends quelque frénésie de La Nature. De ces mouvements répétés, Le Temps se suspend au Souffle de L’Apnée.

Joie effusive, Oiseau-Papillon de L’Âme qui devient Le Collier de L’Obédience, j’enfile au cœur Floral, L’Amour de La Seule Présence, et en ce filet de Lumière, les ailes au bec de Ton Orientation me donnent à La Joie du Silence ; et Je T’aime sans jamais me lasser de butiner à L’Orée des Bois, les crépusculaires Nectars, lors qu’à L’Aube, tout reprend vie, défroissé de La Nuit occulte, sans que jamais La Création ne perde un seul instant de La Féconde Remembrance. Le Jardin resplendit de vos Chants, Ô Fleurs, tandis que viennent les sourires au Parfum de La Reliance vous caresser et s’épancher de L’Unité de Bonheur. Constance qui ravit et trace Le Relais, Je suis Le Colibri de L’Azur des Pollens et mon Bec est La Certitude d’une Beauté pérenne. Jamais je ne faillis à ma promesse et jamais je ne perds cette allégresse. Car L’Âme danse, et L’Univers entier le sait.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire