Beaucoup de curés étaient fils de paysans
Et ne vivaient donc pas hors-sol dans leur paroisse.
Ces rudes campagnards – car ils en avaient le sang –
N'étaient pas du genre à se payer d'air qu'on brasse.
Rompus au patois local autant qu'au latin,
Ils savaient parler aux gens simples de la terre.
Le chant du coq était leur même réveil-matin
Et la vie agraire s'invitait au presbytère.
Ils cultivaient leur potager, tenaient jardin
Et basse-cour, ainsi qu'un élevage de lapins.
J'en ai vus faucher les foins et faire les cueillettes,
Abattre et fendre le bois de leur bûcher
Et même récolter le miel de quelques ruchers.
Ça vous maniait la bêche autant que la burette.
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