Chère
âme, sur la pointe des pieds, j’entre, invisible,
M’émeus de
votre vie, du suc de votre voix,
Ces jaillissements cristallins,
irrépressibles,
Les allées dressées par la lenteur de vos pas.
Chère
âme, un instant avec vous, mon cœur ivre,
Des épanchements que
le vôtre, pur, exprima,
Ravi de voyager en des lieux qui nous
délivrent,
Des pesanteurs d’un monde aux mille trépas,
Je
vais, chemin faisant, sur les caresses du temps,
Et ne méprise
jamais l’essence de votre élan,
Puisqu’en Lui, la poésie
vive ruisselle sans mesure,
Et
sculpte savamment un monde de fines ciselures,
Un monde dont le
cœur est une lumière infinie,
Juste suée d’une œuvre dont on
n’a rien compris.
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