Blason de Starnberg (Bavière, Allemagne)
Soleil levant, diadème de l’horizon
Rosée en ce bouton dans la clarté éclose
Pureté d’un Diamant après le combat des mille ans
En ce Secret, l’oiseau des multiples saisons
Sur la branche d’un arbre éternel se pose
Entame le chant le plus Suave, digne de tous les printemps
Interpelle tout venant, car son récit est la plus étrange des Légendes
Mais tout venant n’entend point cet Appel languissant
Ne reconnaît pas l’oiseau du plus beau des voyages
L’oiseau de toutes les peines et de toutes les joies
Oiseau des cris, des soupirs de la nuit des anciens Sages
Tissant par son bec et sa gorge les merveilles du Roi
Dans la vallée des tourmentes, de la ruine et de la renaissance
Féconde par ce portail l’Univers des Semences
Ravive la graine enterrée dans les ténèbres du Chaos initial
La couronne sied à ce pèlerin qui est revenu du voyage Seigneurial
Il conte ainsi la mélopée discrète et exaltée
Les couleurs des plumes ont pris la magie du périple
Rayonnant, dans l’exotisme des étapes multiples
Le feu ardent assure cette posture fière
Son Amour lui donne tous les droits que sont les rayons
Soleil baignant dans la plus révérencielle des oraisons
Oiseau de l’Espoir, revenu des contrées anciennes
Témoin de la Beauté en la Pure Vision
Devenu Un avec Celui qui dit tu es mienne
Le Chant se cristallise en ce poème sans trêve
Puisant dans la plus éclatante des sèves
Clamant la Rencontre dans l’Union
Cascade de sons qui proviennent du Jardin d’Éden
Mon Ami, viens, chante l’oiseau, viens te reposer
Là où se résorbent toutes les peines
Viens, à l’Aube quand la Majesté Descend, tous, nous inviter.
Océan sans Rivage
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