Compère Ours est tout à son affaire, se sentant
Venir le sommeil, malgré le peu de froidure
De la saison qui se tâte encore, hésitant
Entre un automne qui se prolonge et perdure
Et l'hiver qui esquisse à peine ses premiers traits.
Nonobstant, l'ours se reproche fort son insouciance :
« Me voici bien en peine d'avoir été distrait,
Car de l'an, mon cycle arrive à échéance
Et je ne plus sûr de trouver une antre
Où je puisse dormir jusqu'à la saison nouvelle.
À croire que je n'ai rien dans ma pauvre cervelle !
Lors, je m'en vais de ce pas, sans plus attendre,
Me bâtir en bon bois une solide châsse,
Faute, sinon, d'être la proie de quelque chasse. »
Marc
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire