D'azur à la roue d'or de six rayons auxquels est attaché
et lacé un homme nu de carnation nimbé aussi d'or.
Plus rien n'existe en ce Périple, si ce n'est l'intensité,
Cette Voie étroite en La Lumière du Chant Ineffable
Le Rayon orienté en ce Royaume de La Préciosité.
Je suis l'esseulée en ces étranges dunes de sable.
Je suis Le fou, s'abreuvant de sa pauvreté.
Qu'importe ce monde-là, si ma faim est un chemin !
Je dévore ces aspérités en l'Aube de ma Réminiscence.
Ceci est ma conscience, un monde qui tremble d'émoi.
Je m'abandonne en la joie du Retour, mon autre naissance.
Ce fou, en son cri secret, a la certitude de la Rose et de son parfum.
Depuis qu'il respire Son haleine, le fou est ivre de son Roi.
Il titube comme l'ivrogne, chancelle en son désir incessant.
Écorché par les grains de l'éternel désert, il brûle du feu ardent.
N'a plus sa raison, hébété en la Roseraie de L'Âme.
Sa joie est exhalaison, son île, une intime étreinte.
Lors que la nuit est Rosée Seigneuriale en cette Lune d'or,
Vacillement en ce remous astral que lui rappelle L’indélébile Empreinte.
L'extase de la Rencontre qui lui murmure inlassablement: « Viens, mon âme »
C'est en ce murmure suave qu'il tire sa force, l'allégresse du corps.
En cette seconde, ici, se féconde une semence d'Amour.
En cette seconde, ici, chaque grain est une Perle, gorgée d'eau pure.
En cette seconde, je suis à genoux, sur les cimes de l'humble discours.
Océan sans rivage
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