Ce matin-là, Gente Oie traînait sa langueur
À travers une campagne d'infinie tristesse.
Le temps lui paraissait s'étirer en longueur,
Lors même que tout lui semblait frappé d'étroitesse.
L'absence de Gente Poule pesait sur son cœur.
« Las ! ma bonne Amie, quand reviendrez-vous, chère Âme ?
Moi qui buvais vos mots comme l'on boit une liqueur,
Me voici à errer comme sur la scène d'un drame !
Parfois me saisit l'irrépressible envie
De vous aller rejoindre car sans vous, la vie
M'est proprement insupportable ; c'est peu dire !
J'aimais vous ouïr parler de Dieu et de Son Ciel ;
Je voyais couler partout le lait et le miel !
Même les petits cailloux étaient à resplendir ! »
Marc
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