Dès lors que l'esprit est centré, il se déploie
Sans plus craindre ni la dérive, ni la déviance,
Trouvant la juste mesure et le bon aloi
Car l'être-au-monde s'éclaire par la conscience
Qui est de l'Un Unique et Même l'acte posé
Et polarisé, en son infinie mouvance.
En ce regard unifiant, rien n'est opposé ;
La vision n'est plus une simple apercevance
De choses séparées mais la claire perception
Du Réel en ses cohérence et cohésion.
Nous nommons ce Centre Absolu Dieu, sans crainte
Des opinions réductrices nées de l'amnésie,
Ne voyant, hors de leur oeilleton, qu'hérésie
Et voulant de leur nature effacer l'empreinte.
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Droit devant, l'horizon s'offre, infiniment ;
Élève ton regard, tu verras un firmament ;
Abaisse-le, tu verras la naissance d'une étoile.
L'endormi ne voit que des ombres sur une toile.
Marc
Voir aussi sur Naissance et connaissance
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