Ce sont mes larmes qui sont les colliers de l'Océan.
Des Rosées que les écumes éclosent en chaque vague,
Sont les poignantes oraisons de mon cœur implorant.
Des milliers de langueurs en ce crépuscule qui s'évade.
Les étoiles subliment ces scintillements que le ciel dévoile,
Lors que les humeurs marines sont encore les âpres douceurs,
Du souffle ondoyant de mon Chant maritime et augural.
L'Appel se suspend en cette plainte devenue cuisante douleur.
Quand donc, depuis les profondeurs, gagnerons-nous ce noble rivage ?
Les ondes insondables sont le silence vibratoire de notre âme.
C'est sur un Rocher que j'attends et que j'aspire au grand Voyage.
Il est des nues qui sont de véritables aspirations et notre unique flamme.
En cette Nuit qui se voudrait embrasser le Jour, est l’Éternelle Union,
Lors que Deux Âmes tendent les bras et sont en cette insensée ardeur.
Que sait-on des vagues qui sont à se désirer et se rejoindre en cet horizon
Lors que le monde perd chaque jour La mémoire du véritable Bonheur ?
Que ne fussé-je cette goutte oubliée en L'Océan noyé de mes larmes.
Oh que ne fussé-je cet éthéré nuage m'élevant vers L'Astre que l'on acclame !
Océan sans rivage
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D'azur à la fasce ondée d'argent chargée de quatre mouchetures d'hermine de sable, accompagnée en pointe de trois étoiles du second, et brochant sur le tout, une sirène d'or et aussi d'argent soufflant dans une conque de même.
Voir Dame Océane sur Naissance et connaissance
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