Blason de Hérouville-en-Vexin (Val-d'Oise, Ile-de-France)
De gueules à la brebis d'argent paissante sur une terrasse de sinople, surmonté à dextre d'une gerbe de blé d'or et à senestre d'une tête de loup arrachée et cousue de sable, lampassée d'azur ; au chef cousu d'azur semé de fleurs de lys d'or brisé d'un lambel d'hermine.
Quand un homme politique parle de transparence,
L'on peut s'assurer d'une parfaite opacité ;
Du reste, le monde se paye de mots et d'apparences,
Se moquant du vrai et de la véracité,
Pour autant que sa commodité demeure sauve.
Mais bientôt il n'aura plus ni l'un ni l'autre ;
Viendra un temps où l'on rasera même les chauves
En coupe réglée orchestrée par les apôtres
Du tout-marchand à vocation autophagique.
Car il s'agit de se tailler les meilleures parts
Puis, pour les conserver, d'ériger des remparts,
À grand renfort de battage idéologique.
Quand le camp du Mal revêt les habits du Bien,
Le silence de la masse est son plus sûr soutien.
L'Abbé Théophile
Les moutons vont à l'abattoir, ils ne disent rien et n'espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour leur boucher qui les tuera, ni pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l'électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des révolutions pour conquérir ce droit. Octave Mirbeau (1848-1917)
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