Te souvient-il de nos promenades près du lac ?
Nos pas se mêlaient à la verdure des hautes herbes,
Et je savais garder en moi l’image intacte,
D’une clairière qui resplendissait de ton verbe.
Te souvient-il des preux élans d’une gracieuse mouette,
Du murmure intense aux chastes caresses du vent,
Lors que l’arbre s’émeut de ta frêle silhouette,
Qu’une abeille se plaît à nous parler doucement ?
Quelle est cette odeur de résine, ces sucs vermeils
Qui s’attendrissent quand la licorne s’émerveille,
Lueur en la folle songerie de tes pensées ?
Voici que s’étonne encor la fervente rivière ;
Mais qui donc nous rappelle à ce poignant mystère ?
Est-ce bien la licorne qui nous a visités ?
Océan sans rivage
![Le Chant du Barde](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSIL44tAJuNmhA5KTaJG4yJXsL_xULRpu9fBh2kAWAbxYtqlHao-M8NCOaJGeU_FWLBHJCi3M6x-vzKCR1ORqZy4q6ktPS170RrRBnREx7V7uQzfTbIWykpCzm5wO11SITojITpaSU-UbV/s1600/%25D0%2590%25D1%2580%25D1%2584%25D0%25B0_pf.png)
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