Maintenant qu'en cet automne la nature flamboie,
Avant d'entrer ainsi parée dans sa dormance,
Et que nous n'irons plus nous promener au bois,
Je revois de l'été, dont je garde souvenance,
Les matins d'or dans les profondeurs du jardin
Où tu aimais à faire tes oraisons florales ;
Tu demeurais souvent assise sur un rondin,
Songeuse ou méditant, jusqu'à l'heure vespérale.
Parfois tu promenais ton pas dans les allées
Qui te menaient en des parties plus buissonnantes
Où se mariaient les odeurs les plus étonnantes.
Quand la nuit fut tombée, sous le ciel étoilé,
Tu posais parfois ta tête contre mon épaule
Et nous conversions, sous la plus belle des coupoles.
Justine
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