Il est un puits d'eau vive au cœur de ce cloître
Où elle aime se poser, assise sur sa margelle,
Lors que les jours, déjà, recommencent à croître
Et qu'en la roseraie s'annonce la fleur nouvelle.
Parfois même, des journées entières, elle contemple
Du ciel l'infini mouvant que ses yeux reflètent
Et qui semblent comme les fenêtres d'un temple
Dont les arcanes demeurent mystérieuses et secrètes.
À quelques pas, un grand chêne, d'âge vénérable,
À quelques pas, un grand chêne, d'âge vénérable,
Pose de ses mains feuillues sur l'être diaphane
Une couronne tressée ; l'on dirait la fée Morgane
Ou une druidesse au sourire ineffable,
Où s'esquisse parfois un plissement de malice,
Faisant oraison en son Jardin des Délices.
Marc
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D'argent à deux branches de chêne tigées, feuillées, fruitées de sinople, aux extrémités posées en sautoir vers la pointe, accompagnées d'un puits d'or en chef ; au chef d'or maçonné de sable chargé vers la pointe de cinq arcades remplies du même.