D'hermine à deux flèches d’azur passées en sautoir, leurs fers à dextre.
En ce qui se décline au Commencement
En ce qui n'a jamais de fin, en cet indéfini
En ce qui n'a pas encore été et qui sera
La Cime est abordée lors que le sang se glace
L'air se raréfie et les lèvres s'assèchent
Y a-t-il un cœur ici, lors que le corps se lasse
Étendu, dans l'inertie et le vaste désert
Mon cri, ma folie, seule avec Toi ?
Mes yeux explorent l'infini et n'en finissent pas
Ô que ce trouble devienne ma perpétuelle joie
Cet indicible, cette perplexité sont une préciosité
Plonge, me dit ce qui se murmure depuis ce temps reculé
Plonge, en cette Vague de L'Immensité
Seigneur, Seigneur, je veux y plonger encore
Seigneur, Seigneur, comme est poignante cette clameur
Mon cœur est déchiré par mille flèches
Ou suis-je ces flèches, en Un Ciel qui s'ouvre en Ta Destinée ?
Naïla