Blason de Gomdlässe, 1548, Rabe, Wappenburg der Arlberg-Bruderschaft (Allemagne)
Tranché d'argent et de sable, à six cloportes posés
en bande et rangés en barre, de l'un en l'autre.
Voici ce que La Nature est à nous révéler
Mille Langages qui se veulent être une Rencontre
L'on est à se pencher sur soi et à se surprendre
En ces Récits qui sont telles des Légendes Sacrées
Sont-ce des Chants de vibrantes Éloquences ?
Une Invitation à plonger encore en cet Echo ?
Sont-ce aussi des effleurements de La Pure Présence,
Ou bien le Reflet d'un dialogue en La Lumière d'une Eau ?
Une âme pleurait en goûtant à la Perfection de La Pluie
Les yeux levés en Ce Ciel Abondant d'une émouvante Poésie
Se laissait gorger par les effluves d'une Terre arrosée
Lors que l'échine courbée observa cette scène délicate
L'Ondée parfumait de son voile éthéré les herbes irisées
Des Lumières, que l'été asperge en Son Lac qui miroite
Sous une feuille qui se voulait abri, un simple cloporte
Se tenait ainsi, temporisant L'averse, en son humilité
L'âme qui le surprit redoubla de sanglot et lui dit avec Amour
Ô Cloporte, comme tu es sage, et mieux que moi te sait vêtir
Des secrets de L'Amitié que l'on partage en notre nudité
Toi, l'infime, tu es à te protéger, lors que je suis en cet Expir
Bien plus pauvre que toi, que ne fus-je toi, en ce Retour !
Toi, la petite bête qui sait se voûter et attendre sans te rebeller
Que ne fus-je Ta frémissante Réalité, en cet instant de Vérité.
Naïla
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