Blason de Petržalka (Slovaquie)
La vie nous a semblé étrange,
Puis se sont écoulés les mots.
D’arbres en arbres et de branches en branches,
Le vent a fait l’oiseau et l’oiseau a fait le vent.
Des fleurs qui butinent à la fièvre du papillon,
Ce sont leurs ailes ivres qui deviennent l’horizon,
Parsemé de leur ocre, quand vient le firmament,
Le Soleil est, à l’orée du ciel, Le grand Amant.
Des abeilles encore au miel, courtisent l’iris,
La marguerite soupire et la Rose lui sourit.
Du grand chêne, je retiens la leçon murmurée à l’aube :
Nous sommes La Source vive et parfois le Roseau.
Des langueurs, il en est de la douceur des mots.
Peu nous importe le ruisseau qui se lave sur nos rives.
Nous sommes offerts à l’estrade de l’indigence.
Il n’est qu’un seul instant et il se nomme Présence.
Nul désir qu’en Son Désir, c’est le pourpier qui me l’a dit.
Puis, la luzerne, et les petites fées de nos sentiers.
En ces corolles, le bleuet s’est parfumé de rosées.
Plus loin, le citronnier se prépare, et même l’oranger.
Je me laisse cueillir au vent des splendeurs,
Puis, sur la roche, l’éclat de l’eau me fait sourire.
Des mendicités, il n’est aucune attente, ni leurre.
C’est en soi que se savourent les plaintes et les amours.
Des yeux qui se tournent au ciel de L’Embrasée,
Tel est L’Echo qui vient étreindre le cœur.
Souvent, il est ce discours qui court :
La magie de l’instant nous surprend, Ô Bonheur !
Bientôt, mes amis de la forêt me rejoignent.
Je suis surprise mille fois et encore mille autres.
Lors que j’ai vu le suintement d’une fleur,
Je sais, que jamais le vrai Amour ne meurt.
Océan sans rivage
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