Blason de Lysgård Herreds (Danemark, version de 1634)
Avais-je crains de me noyer en Toi,
Lors que je me noyais en moi ?
Avais-je crains de Te rejoindre en Toi
Lors que Ton Parfum était en moi ?
Qu’ai-je vu que je ne pus vivre,
Sans que mon âme ivre,
D’une Puissance venant de Toi,
Fut enfin à me ravir.
Qu’ai-je donc pressenti en ce Respir,
Venant s’abîmer en mon Expir,
S’y mêler de Toi en Toi ?
Quelle est donc cette Vérité-là ?
Au Silence de Ton Intensité
Est-ce Toi qui donc agis en moi ?
Ô Souffle ! Je ne puis T’échapper.
Je n’osais enfreindre les limites,
Mais toutes les limites sont encore Ton Infinitude,
Lors que je suspends mon souffle,
Le Voici à se confondre en Toi,
Qu’as-Tu fais de moi ?
Qu’es-tu donc à comprendre ? Se
défaire de toutes formes, entrer en L’Essence d’une Conscience. Mes
nuits, mes nuits, vêtures de mes prières, jointure de mes offrandes,
l’océan est à parler. Je compris l’inversion, la vision qui n’outrepasse
aucune inobservance et je compris l’effet de La Contrition dans les
soubresauts de L’Amour qui naît de Toi en moi et m’appelle depuis
L’Appel, Ô appelle-moi, que je réponde à Ton Appel, Amour ! Se laisser
sans forme, sans discontinuité, s’en aller…Ton Souffle, notre proximité.
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