Armoiries de Christen Nielsen Lange (Danemark, 1604)
Distraite du monde entier,
Cordelier, ceinture de notre cordée,
Je ne vois que Toi,
Dans les crépuscules d’un monde nouveau,
Le regard en Ton Azuré.
C’est un cœur qui danse,
L’Éternité qui joue avec La Voix,
Lyre que l’on boit sans hésiter,
En gorgée de L’Êtreté.
Qui est-il, cet univers né de notre Rencontre,
Lors que savamment, Tu tisses avec ce qui est relié,
Les fuseaux de Lumière qui nous ont confié,
La Silence et Le Voyage des occultés ?
Dans l’ambre des muscs et du cœur,
Oeuvre blanche de notre Amour,
Qu’importe que soufflent les vents éparpillés,
Il est un Zéphyr suave qui nous abreuve,
Des mots de L’Essence,
Le Beau des flux de Ta Constance,
Le Printemps a chanté,
Dans les roses de Ton Baiser.
Le Cœur se contracte et depuis La Fleur éclose, en bourgeon de myriades, La Citadelle où vint s’épancher une douce tourterelle, quand du second, au rythme et au diapason, l’Un diffuse son oraison. As-tu reconnu L’Arbre argenté qui se tenant droit t’a conté les chiffres en partition ? Les notes douces et affectueuses ont posé les notes sur chaque branche. Il s’est mis à se balancer, et les nombres ont évoqué le Voyage. Ils étaient six sur l’Arbre, puis tu as dit : le septième s’impose et le voilà à se poser. Puis, l’infinitude est une boucle en spirale, le huitième est arrivé sans tarder. Quand en ton secret, tu as mandé le neuvième qui est la parfaite complétude, alors, lui de se manifester en un tire-d’aile puis a rejoint ses compagnons. Versification d’une partition qui ne s’est point achevé et chaque note, tu as noté.
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