Blason
de Pexiora (Aude, Occitanie)
Il
est temps de nous retirer dans les collines,
De
fuir le commerce des hommes tant que faire se peut.
D'une
folie qui monte et d'une raison qui décline,
L'on
y perd trois fois rien ou, tout au plus, bien peu.
Cette
époque ne sait plus s'arrêter ni se taire :
Les
gens bougent trop, parlent trop et savent tout sur tout.
L'atmosphère
devient de plus en plus délétère ;
Les
mêmes modèles se répandent et s'imposent partout.
Car
l'univers orwélien qui se met en place
Se
veut pouvoir suivre tout le monde à la trace,
C'est-à-dire
dominer à distance les esprits.
À
force de mener des existences mécaniques,
Les
robots finiront bien par nous faire la nique.
Certains
s'y attellent, ayant l'humain en mépris.
Marc
Oui! Bienheureux ceux qui en sont capables. Sinon, il faut s'isoler intérieurement j'imagine?
RépondreSupprimerOui, faute de pouvoir s'en soustraire extérieurement, l'on peut du moins commencer par s'en abstraire intérieurement. Il ne s'agit pourtant pas de se claustrer psychiquement (le monde psychique ne recouvrant que les dessous du monde extérieur) mais, d'abord, de se recentrer, ce qui implique de se distancer d'avec un monde complètement éclaté, pour ne pas dire atomisé. Ce retrait (en soi) pose la première marche de la remontée. Sans hauteur, la distanciation n'est qu'une ligne de fuite linéaire, une simple translation horizontale. Dans ce sens, les alternatives sociétales qui se proposent un peu partout et dans tous les domaines ne sauraient élever le monde si elles ne sont pas porteuses de la transcendance.
SupprimerMerci pour la réponse. Dans le fond, il faut revenir à l'essentiel, ce qui n'est pas la chose la plus facile. L'essentiel, c'est ce que nous sommes.C'est aussi ce que nous ne sommes plus. Merci à vous.
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