Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

lundi 27 février 2017

Le Chant du Merle 3

Blason de la ville de Stranný (Tchéquie)

                          Il est des paroles que l’on sait échappées
                          Depuis les Niches de L’Abondance Originelle
                          Cela est à se laisser déverser depuis le monde Incréé
                          Et depuis les espaces qu’épouse chaque parcelle,
                          De ce qui est mouvant et de ce qui épouse Le Créé.
                          Il est un Récipiendaire qui s’en devient Chair.
                          Dans La Nuit Profonde des bruissements éthérés,
                          Lors que L’Encre s’unit aux vibrations de Lumière,
                          Lors que les Sources du Firmament rejoignent L’Océan.
                          Les paroles sont les confidences de La Seule Réalité.
                          Jamais cela ne s’épuise et Le Gardien est vigilant.
                          Le Chant du Merle est bienveillant de douceur secrète.
                          Il est à s’écouler depuis son gosier des variations infinies.
                          Chacune de ses puissantes ondes sont à perler depuis son bec :
 

                          Voici les subtils conseils de L’Ami qui veille,
                          Lors que les étapes du Voyage se révèlent :
                          Ne te hâte jamais, et suis L’Envol des mouettes.
                          N’ont-elles pas bravé les écumes bouillonnantes ?
                          Il est un Royaume que l’on nomme Vallée de La Supplique.
                          Les étreintes vives du Ciel s’apaisent lors de la prière pénitente.
                          Ô Lumière, Tu crées La Lumière qui danse en rondes concentriques,
                          Et voici L’Effusion d’Amour qui vibre de Son Amour Véridique.
                          Il est à se chercher en ces allées que promène Sa Joie.
                          Ce sont les paroles du Retour qui sont Le Désir Unique.
                          Il est une Danse qui devient les Révérences de La Bienséance.
                          Est-il une Porte qui s’ouvre, sois en silence et patiente.
                          La mort est le seuil de L’Itinérant qui s’assoit à Sa Table.
                          Le festif Repas est La Miséricorde dont La Clé est La Faim.
                          C’est de douleur que le corps s’épanche sur les rives de La Clémence.
                          Sois celui qui prie en L’Orient de Ton Âme accueillante,
                          Et ne rejette pas les signes de Son Autorité inégalable.
                          Il est des Noms unifiés qui sont La Somme Totalisante de L’Un.
                          Le Souvenir est Son Etat de Présence en ce cœur récitant.
                          Le Temps est à La mesure de La Conscience, et la force d’une Constance.
                          Il est des Larmes qui sont les perles du Rosaire d’une main.
                          Il est une Réalité et puis une autre Réalité, en ce Chemin.
                          Jamais ne franchis le seuil de ton humilité.
                          Il est un Lotus Ardent de La Limite souhaitée.
                          Seules les Louanges des mille Aubes sont L’Offrande.
                          Ton cœur est en L’Exil des mots que laisse jaillir ton âme implorante.

Océan sans rivage

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