Blason de Monnières (Loire-Atlantique)
D'azur à l'écusson de gueules chargé d'une grappe de raisin d'argent, accompagné en chef dextre d'une clef versée, en chef senestre d'un moulin à vent,et en pointe d'un papillon, le tout d'or ; au chef d'hermine.
Il est un Papillon qui de sa veillée
A souri au Roi et s'est envolé des Parfums,
Lors que les Nuits ont ce Discours que L'Âme retient.
Basculer est ne plus jamais revenir de ce Voyage-là.
Ces effluves ont les Danses que seul un cœur n'oublie pas.
Est-il un seul papillon qui de ses ailes éthérées,
Se puisse encore rêver de La Chrysalide ?
Je L'ai surpris en cette Aube Naissante,
Encore ivre, des vagues écumantes.
Si les bougies ont soufflé leur flamme,
Le Papillon est devenu sa propre incandescence.
Il est un monde que l'on sait être L'Endroit.
Les yeux ont les élans de La Vision,
Sache-le, et ne limite pas cette Réalité.
En ces nues que je n'ai pas su mesurer
J'ai senti le tourbillon des corps de ma Réalité,
Puis j'ai bu en La Coupe des Vignes de L'Oraison.
Le Ciel a étendu Sa Splendeur et je n'ai pas hésité.
Je lui ai chanté les larmes de mon océan fragile,
Et je lui ai chanté les perles qu'enfile le poisson.
C'est Le collier des vagues de son voyage fluviatile.
Il est des écumes célestes qui deviennent les feuilles révélées.
Je ne serais pas à me pétrifier telle la femme de Loth.
C'est en ce mouvement incessant que je suis à Le rencontrer.
Entière des entièretés des flammes de mon combat mené,
Je tiens haut L’Épée de ma fougue et le Flambeau d'un étendard.
Une vague m'a emporté et je suis en ces ondes à tournoyer.
Il est une éternité qui cache une autre Éternité et c'est là que je vais.
Des éclosions successives, je suis à découvrir Les secrets Drapés.
Je suis L'Amour des Fleurs que j'ai toujours butinées,
En elles, s'écoule Le Fleuve du Vivant et Il est à me parler.
- Tiens en ton cœur fermement cette clé.
En ces Allées de L'Ivresse de mes ailes papillonnées
Les larmes fusionnent avec L'Immensité des Bras déployés.
Va, Papillon des Chants de Notre Amour, Je t'attends.
Sur les dunes bouillonnantes de notre Aspiration, Je suis ton Aimant.
Vole des Vents de La Toute Possibilité et ne jamais ne cesse cette Epopée.
Je suis à rire, étourdi par La Vigueur de cette Ascension qui me donne encore à Te parler.
Océan sans rivage
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