D'or à un mont de sinople chargé d'un papillon Apollon au naturel et sommé à dextre d'un âne et à senestre d'un cheval affrontés, tous deux bâtés et au naturel, le tout surmonté d'une croisette de gueules accostée des inscriptions StF à dextre et StS à senestre de même.
Un âne et un cheval paissant dans le même pré,
Vivant là une fin de vie heureuse et tranquille,
Se retrouvèrent à converser à la vesprée.
La chose est rare car les bêtes sont peu volubiles.
– J'ai eu mes heures de gloire, dit le cheval pur-sang,
Et je ne sache pas, en ce monde, un champ de course
Où je n'aie triomphé. J'ai eu ma part d'encens
D'avoir permis à plus d'un de bien emplir sa bourse.
Aujourd'hui, plus personne ne se souvient de moi.
– Il m'est plus facile d'accepter mon sort, dit l'âne,
N'ayant point eu sur ma tête d'auréole qui plane.
J'inspirai parfois la pitié, jamais l'émoi.
Lors ne me manquent ni reconnaissance, ni prestige.
Je suis vivant de la Vie, non de ses vestiges.
Marc
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