Blason du Baron et de la Baronne Jules Greindl (Belgique)
Quand vous êtes petits, en votre pureté de la découverte,
Il est des envolées qui se drapent des douces nuits.
Les étoiles vous chantent ces murmures matriciels.
La voûte s'offre à votre regard en cette envoutante féerie.
Des jours entiers à jouer dans les prairies de l'âme que conte la ferveur.
Le souvenir est prégnant des ondes harmoniques et des perles de fleurs.
C'est dans les ailes de votre cœur que se trouvent les parfums de l'été.
Les petites mains font des marionnettes que vos yeux inondent de joie.
Nous grimpons à l'échelle du chêne qui ouvrent grand ses bras.
Je vous caresse des mille tendresses de mon sourire.
Ce sont aussi les prières devant l'âtre de nos hivers et les veillées des frémissantes flammes.
Des lectures qui voyagent au gré des vagues de nos phrases répétitives.
Du bout des crayons qui effleurent les feuilles immaculées de nos rêves fougueux.
Ces fleuves d'hilarité en vos émotions cristallisées des rosées de nos matins enjoués.
Tant de fois à danser et à sauter !
La poitrine est large de nos effusions pleines de grâce et de tous nos moments de complicité.
Le pinceau se voulait glisser sur les eaux de L'Immortalité et des rêves éthérés.
Nos valses sont en ces pas qui continuent de marcher.
J'ai levé haut les bras en cette immensité et je vous ai cueilli les roses de L'Eternité.
L'effervescence des petites saveurs à vos bouches candides, se voulait vous étreindre de bonheur.
J'ai noyé mes distances des larmes de vos rires atemporels.
Je souris à ce jour des enlacements de notre Amour qui s'alimente du chaud ventre qui vous porte.
Sont-ce ces jours entiers qui s'unissent à mes jours ?
Nos courses sur les chemins forestiers et même au milieu de la ville sont de nos pas encore tracées.
Et vous, au loin, les fées et les lutins, et même la libellule, voyez comme je ne vous ai pas oubliés !
Du givre du matin et des rayons ardents du chemin de l'école, lors que les souliers gambadent plus vite que le rire.
Voici nos escapades et nos envolées.
A chacun, je donnais un nom, et le nom devenait un enchantement.
Des heures précieuses à jouer aux preux chevaliers, lors que le cœur s'arme des nostalgies de nos levers d'azur.
Petits elfes, étreinte de romarin, et visage d'une Rose au petit matin, dans le Jardin.
Le rouge-gorge embrasse de toute sa délicatesse le regard de notre parchemin.
Je n'ai oublié aucun de nos rendez-vous, et je suis là, en ce Présent, à vous les conter.
Mes envolées de chérubins.
Mes perles rares en ce Royaume Divin !
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