Blason de Blarians (Bourgogne-Franche-Comté)
D'azur au giron d'or mouvant du canton dextre
de la pointe ployé en croissant tourné vers senestre.
Je n'ai pas su franchir Le Pont vers Toi, en Ton Unicité de L'Amour, sans passer par le Pont de Ta Descente.
C'est là que j'ai à chaque pas connu Les fleuves de Ton Augural Désir.
Il s'est mis à contempler les effets de La Présence, et là, il s'est trouvé Les Lumières d'un Autre Monde.
Il est une onde imperceptible qui agite Les feuillets de Soie que sont Les vagues de Ton Palais.
Je n'ai pas osé poser le pas en Ton Miroir de pur Cristal.
Je me suis drapée des voiles de Ta Pudeur.
Le Toucher de Ta Grâce est devenu ces ondoiements qui tantôt me ravagent et tantôt me laissent en ce suspens des flux Vénusiens.
Il en est un qui est L'Ami et jamais je ne l'oublie.
Il emplit mon horizon et il emplit ma vie.
Elle n'était pourtant pas vide, mais vidée de moi.
Que s'est-il passé pour que je le voie,
Lui rempli de moi, et que je danse ainsi ?
Il est mon frère qui me tient la main.
Je marche en suivant ses pas, et je ne pense pas.
Je suis le papillon qui s'extrait de cette nuit.
T'en souviens-tu ?
A veiller dans les secousses de mes prières, il est venu et s'est posé sur la main offerte en Toi.
Il est un autre qui de mon bras s'échappa.
Du bleu le plus profond, il s'est évanoui en moi.
Les mots se cherchent depuis les cimes de tous mes états.
J'épouse chaque ligne qui s'inscrit en L'Azur de notre Livre.
J'embrasse chaque feuillet et devant Le Calame, je suis en une Révérence.
Je bénis Le Ciel de nous avoir unis, et je tremble de L'Oraison qui fait Sa Loi.
J'ai prié tant de fois, et je me voulais juste fondre en L’Éthéré, voler sans jamais plus me poser.
Le visage est celui qui me fait face et je vois La Sublimité !
Comme Celui qui crée est Celui qui me fait voir.
Je vois.
Mon Face à Face.
Douceur de La Vision du Bien-Aimé !
Chaque moment est l'effleurement d'une Onde qui se féconde en Ta Présence.
Les secrets de La Fraternité sont les doux bruissements de notre complicité.
Mon autre Monde, Ô Toi, cet Autre Monde que je vis en Toi et en moi.
Il est un chemin de vallons verdoyants et de bocages vivants.
Les grillons chantent.
Nul ne les voit vraiment, pourtant leur chant est entêtant.
Le tapis de verdure est riche de tout ce monde invisible.
L'étendue est à révéler ce que l'on ne soupçonne pas.
Peu importe ce qui se dit.
Voici mon frère.
Il est à lever le bras très haut et il embrasse Le Ciel.
Je l'ai vu.
Chaque souffle de son incandescence est aussi l'innocence de mes rencontres, en ce petit pas.
J'ai filé sur Le Pont que l'on ne voit pas et soudain, près de la Fontaine, il se tient comme proche et loin tout à la fois.
Je l'ai regardé longtemps depuis le jour que je l'attends au milieu des bois.
J'ai bien fait attention où je posais le pied.
Des petites fleurs que l'on ne pourrait plus voir tant elles sont les pâquerettes que l'on ne voit pas.
Des fleurs des fraises de bois.
Bonne nouvelle mon frère : les capucines poussent très bien dans notre Jardin.
J'ai lancé au Ciel : Ceci ne périra jamais en mes yeux qui le savent !
Océan sans rivage
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