C’est un goupil timide, il ne sort que la nuit,
Marchant par les sentiers où le granit affleure ;
Plus loin dans la forêt, le hibou dit les heures
Et les astres s’en vont où le ciel les conduit.
Les pas de l’animal ne font presque aucun bruit,
Que l’on trouve parfois fort loin de sa demeure ;
Je le vois méditer sous les arbres qui meurent
Ou sourire, pensif, au lapereau qui fuit.
Je trouve malaisé de lire ses pensées ;
Mais je sais qu’elles sont toujours bien agencées,
Portant sur des sujets qu’il a soin de choisir.
Le goupil dans sa marche écoute le silence
Ou le cri familier que la hulotte lance ;
La longue nuit s’écoule, apaisant ses désirs.
Cochonfucius
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