Blason de Frohnlach (Haute-Franconie, Bavière, Allemagne)
Cette main, qui forme des lettres pour tracer ces mots
Qui se voudraient chanter l'indicible de l'âme,
Est la même qui enlumine les gestes d'émaux.
L'Amour, c'est le corps tout entier qui le déclame
Car il n'est pas un seul cheveu, ni grain de peau
Qui ne veuille vibrer de cette splendeur virginale.
Le cœur est un temple qui recueille en dépôt
L'innocence retrouvée, en sa subliminale
Irrigation de l'être, depuis les racines
Jusqu'aux frondaisons ouvertes sur l'Éternité.
N'est-ce pas à cela même que l'Instant nous destine,
Lors que la conscience en est le sûr véhicule ?
Cependant, nul n'avance sans suzeraineté,
Et hors laquelle il n'est qu'impasses où l'on s'accule.
Marc
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire