Armes de Jyväskylän (Finlande)
Voguant vers l’horizon, ses yeux s’y sont fixés
Dès le premier voyage au soir de sa jeunesse.
Libre, il file depuis sur les flots désaxés
Des océans cachés en quête de sagesse.
Il fuit le grognement abject des méandres urbains
Et leurs miasmes puants où les hommes s’entassent
Sous un ciel enfumé obstruant par ses bains
Les embruns du lointain qui leurs rêves dépassent.
Sur mer en solitaire il cherche à contempler,
Le coucher du soleil dans l’écho du grand large;
Le lever de la lune entrain de décupler
La force de la marée aux abords de la marge;
Là où nul n’est allé, où prend fin l’horizon
Dans les cieux sibyllins d’où provient la lumière,
Qui amorça en lui la lente guérison
De son âme voilée au brouillard coutumière.
C’est ainsi qu’il navigue, en céleste marin,
Avec un coeur apaisé à travers les ténèbres.
Sa vision éthérée aspire l’ivoirin
Dans l’écume du ciel des océans célèbres
Pour éclairer ses vers qu’il épanche aux terriens,
Peu enclins à l’entendre au long de ses escales.
Car s’il est l’albatros, roi des mots aériens,
Au sol, il est moqué pour ses phrases bancales.
Dès le premier voyage au soir de sa jeunesse.
Libre, il file depuis sur les flots désaxés
Des océans cachés en quête de sagesse.
Il fuit le grognement abject des méandres urbains
Et leurs miasmes puants où les hommes s’entassent
Sous un ciel enfumé obstruant par ses bains
Les embruns du lointain qui leurs rêves dépassent.
Sur mer en solitaire il cherche à contempler,
Le coucher du soleil dans l’écho du grand large;
Le lever de la lune entrain de décupler
La force de la marée aux abords de la marge;
Là où nul n’est allé, où prend fin l’horizon
Dans les cieux sibyllins d’où provient la lumière,
Qui amorça en lui la lente guérison
De son âme voilée au brouillard coutumière.
C’est ainsi qu’il navigue, en céleste marin,
Avec un coeur apaisé à travers les ténèbres.
Sa vision éthérée aspire l’ivoirin
Dans l’écume du ciel des océans célèbres
Pour éclairer ses vers qu’il épanche aux terriens,
Peu enclins à l’entendre au long de ses escales.
Car s’il est l’albatros, roi des mots aériens,
Au sol, il est moqué pour ses phrases bancales.
Florian
Armes du quotidien néozélandais The New Zealand Herald
Armes du quotidien néozélandais The New Zealand Herald
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