Blason du District de Krasnoselsky (Russie)
L’Améthyste
Si tu marches légèrement, si tu poses
ce pied en toute acuité, si tu te relies au Jour qui naît, si tu
surprends L’Âme expansive en La Nuit de Ta Veillée, si tu prends la
chandelle et la places là où le papillon n’a aucunement peur de se
brûler, si tu deviens le Regard de La Béance qui te donne au mystère du
cœur palpitant, si tu ouvres grand la porte à la seconde féconde, si tu
entends le bruissement au goût du vent, si tu irrigues les âmes
éplorées, si tu ne crains de mettre ton cœur au supplice de L’Abandon,
si tu agrées de rester au seuil, si tu fais fi de tout formalisme,
entends donc les vestiges crépusculaires à l’orée du Jour.
Je ne suis pas venue au monde mais Il est
apparu et Sa Splendeur nous captive depuis de nombreux siècles, depuis
les temps immémoriaux, depuis les temps qui ne comptent plus le temps,
enlacés de Présence. Je ne suis pas venue au monde, ni ne suis née,
Seule Sa Réalité, manifestée, épanchée d’expansion s’est existenciée en
cette multiplicité de parfums. Des codes chevaleresques, le sillon est
tracé, jusqu’à ce que s’effacent les traces de ce sentier. Lors que
L’Évanouissement est l’étape ultime, il est soudain à se comprendre que
la mort est La Vie. De ne pas être ingrat est le mot d’ordre.
Maintenant, je vais te parler de L’Accueil réverbérant des sagesses
effeuillées aux bouches écorchées de tes mots répétés, litanies de sens
et rappel au corps de La Luminescence. C’est en secret que Le Jasmin
s’est enfin disposé à nous évoquer les capiteuses pensées du bourgeon.
Des ustensiles que l’on nettoie en ce désert vif de La Présence de La
Lumière et que se répandent alors, en ondes de Lumière, les salutations
vénérables au Bleu manteau de L’Azuré, car de lui j’ai suivi les pas et
j’ai embrassé le sol de Son Empreinte. Jasmin des rochers parcellaires
et des ruptures d’espace, en ce mausolée. Des parterres de soierie
vertes ondulent et le ciel s’ouvre à Sa Majesté. Il flotte cette vérité
implacable, pliée aux senteurs des années qu’occulte Son Mystère. Ceci
est un Récit qui vient des veillées de L’Âme. C’est depuis Le Monde de
Son Intériorité que La Connaissance se déploie et se lit. Le Parchemin
est un Corps dont La Semence est Clarté et Vision. Des couleurs qui
s’interpénètrent en ces yeux clos : De couleur Blanche puis de Jaune,
enfilant la pierre de L’Améthyste. Du vert de Ton Éclosion flotte un
étendard de Rubis flamboyant. Il tournoie. Je l’ai vu en cette
atemporalité. J’ai vu le faux, l’usurpateur qui prétend donner au Vivant
Le Pouvoir dont il n’a nulle science. Telle est La Confidence de La
douce et effusive Améthyste :
Je suis abrupte et de couleur secrète. Ma Finalité est en ce Discours énigmatique, mais les prismes de Lumière en mon étincelance ont pour effet de rendre à La Lumière Primordiale les Réalités sans fin du Discours essentiel. Sept évolutions en chacune des sphères concomitantes et le silence des ignorants est mutisme impénitent. Ma Force vient de l’imperturbabilité contre les forces obscures et au secret des ruisseaux de L’Alchimie elliptique, je fais usage de La Sagesse vive qui exclut toute forme d’ivresse, lors que je rétablis en vibration les subtilités sous la forme de La pleine lucidité. Mon acuité perce les mystères de La Traversée et je donne à qui le mérite le flambeau de la passation. Je t’ai fait mention de ce secret pour attiser le feu des veillées en ton Assise. Veuille t’écarter des futilités et t’abstenir de toute mésalliance. Le bruit est au silence, vulgarité. Penche-toi sur L’Eau et consulte enfin L’Oracle. En ce pourpre est ma sérénité. Va ! La singularité est encore à se frayer un chemin de Beauté et Celui-ci est en ce Tracé qu’aucune raison ne peut déceler.
Mon Ivresse ne jamais s’assagit de Ta Largesse, mais mon cœur cueille en La Majesté de Ta Droiture et La Nuit soudain égale Le Jour. A toute imperturbabilité, il est un bouton germinateur de Force effective et bientôt je te dirai les douces confidences de la tourterelle.
Je suis abrupte et de couleur secrète. Ma Finalité est en ce Discours énigmatique, mais les prismes de Lumière en mon étincelance ont pour effet de rendre à La Lumière Primordiale les Réalités sans fin du Discours essentiel. Sept évolutions en chacune des sphères concomitantes et le silence des ignorants est mutisme impénitent. Ma Force vient de l’imperturbabilité contre les forces obscures et au secret des ruisseaux de L’Alchimie elliptique, je fais usage de La Sagesse vive qui exclut toute forme d’ivresse, lors que je rétablis en vibration les subtilités sous la forme de La pleine lucidité. Mon acuité perce les mystères de La Traversée et je donne à qui le mérite le flambeau de la passation. Je t’ai fait mention de ce secret pour attiser le feu des veillées en ton Assise. Veuille t’écarter des futilités et t’abstenir de toute mésalliance. Le bruit est au silence, vulgarité. Penche-toi sur L’Eau et consulte enfin L’Oracle. En ce pourpre est ma sérénité. Va ! La singularité est encore à se frayer un chemin de Beauté et Celui-ci est en ce Tracé qu’aucune raison ne peut déceler.
Mon Ivresse ne jamais s’assagit de Ta Largesse, mais mon cœur cueille en La Majesté de Ta Droiture et La Nuit soudain égale Le Jour. A toute imperturbabilité, il est un bouton germinateur de Force effective et bientôt je te dirai les douces confidences de la tourterelle.
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