Armoiries de tashkent (Ouzbékistan)
A La Pourpre de L’Orient, L’Or de Tes
Yeux est Joie du Soleil de mes nuits, et à L’Orée du bruissement furtif,
sans cesse à se poursuivre des légèretés, les arbres échappent à
l’étrangeté des énigmes, lors qu’au crépuscule de Ton Ocre, les pétales
s’étourdissent de Ta drapure orangée. Les jaillissements de Ta Blancheur
accompagne ma soif et sans penser, l’effervescence ondoie de L’Ivresse
sans que je ne cherche autre que Ta Finalité. Des Révérences aux tapis
miroitant sur Le Lac de La Prestance, il se danse l’inoubliable Souvenir
de Ta Réalité présente en sa Perpétuelle flamboyance astrale. En
abondance de Ta Clarté, L’Etoile s’unifie à toutes les Terres et lors
que je m’évanouis, ne demeure plus que ce qui est à demeurer. Mes yeux
sont imbibés de Ta Lune et c’est en Sa Solarité occulte que mon âme
baigne et jubile. Trop de Toi ? Inlassable Régénérescence de Création au
Silence de Ta Perfection. Te lasserais-Tu de Toi, Ô Joie de Toi ? Sans
bruit, éclaboussé de Ton Rire, L’Océan frémit au Jour de La Naissance,
et des levers du Jour, le sanguinolent horizon abolit tous les
esclavages, tandis que ne subsiste que Ta douce Vassalité. Épanchement
vient de L’Union de La Fleur orientale avec le crépuscule de Ton Ambre
Occidentale. Des vagues qui s’étoffent de l’inertie et des formes
figées, la nef brandit l’étendard aux fraîcheurs de Ton Azur. Les vents
soufflent et s’apaisent au goût des convergences, confluent des heures
de souffrance et des saveurs aurorales de L’Étreinte vive. Comme se
dilate L’Amour en Création de Ton Désir d’aimer, aux effluves
incommensurables de L’Universalité ! Va, visite les contrées les plus
obscures et souffle encore aux salaisons des opacités hivernales, lors
que La Tendre Lumière ne craint aucune imprécation et L’Ouragan est
encore Force exultante en La Purification. L’Océan a vu La Vision du
Regard étourdissant lors que deux anges le mènent en cette vastitude.
Faites m’en le Récit, Ô écumes écumantes, beauté de Jade !
Des fougues de mon Feu, en L’Obscure
de mes abîmes, La Présence tremble et s’appauvrit de toutes les Grâces,
et que sont donc les Grâces, lors que La Furie fait rage en mes
entrailles ? Es-tu en cette contraction, Ô Volcan de nos Abysses ? Lors
que la bataille cherche à se heurter aux flots ? Des puissances du vent,
je suis à soulever les montagnes, et j’avive les fonds marins de nos
vies encore implacables en leur dissociation. Ô Océan de L’Âme, lors que
les récifs sont le déchaînement de mes élans impétueux, que puis-je ?
La Terre ne peut me contenir. Les rives sont d’improbables échouements
que les naufrages ne savent guère apaiser. Ô Réalité de L’Âme, qu’en
est-il de mes déférences, de mes doutes, de mes cristallisations, des
trésors insoupçonnés de ma réalité ? Des surgissements depuis les
redoutables lames, où vais-je pouvoir aller ? Nul ne peut contenir cette
Force de L’Eau Primordiale. Je suis insatiable de Vérité et c’est en
Elle seule que je puis trouver le fondement à tous mes feux ardents. Je
me nourris de Sa Sagesse et rejoins Le Cercle bouillonnant. Au Centre
est Le Cœur qui bat. Tout le reste est subterfuge et ruines flottantes
sur les cimes de l’amoncellement.
La Tourterelle observe depuis L’Âtre d’un
Arbre mémorable et attend que les flots deviennent Le Miroir des
Reflets de chaque parcelle du Monde. Aux Etoiles, elle adresse Son Chant
de Silence. Cette Tourterelle recèle en son cœur secret L’Océan. Es-tu à percevoir Le Four de Lumière, L’Athanor alchimique du Déluge ?
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