Blason de Höckelheim (Basse-Saxe, Allemagne)
Fleur délicate et de vapeur légère,
Des vagues de l’écume en son grand Mystère,
Fleur de L’Écho des volubiles Remembrances,
En ce subtil mélange de la fascination.
Fleur de la cornemuse des joies de l’horizon,
Au cœur du vent qui joue au Firmament.
Fleur du Soleil des ruissellements de L’Instant,
Au Noces blanches des saveurs de nos mots,
Fleur des ailes candides de L’Oiseau,
A La Gloire exultante des Drapures de velours,
Des Soies de nos émois suréminents d’Amour,
A La Guidance du Verbe Rutilant de Ton Discours,
Ta Voix jaillit et devient L’Éternel Présent,
Lors que Le Cœur au diapason est une offrande au Silence.
Fleur vaporeuse en L’Océan : Lui m’apprend !
Je demeure en L’Hébétude de la profusion,
Terres immergées en Ta noble Révérence,
Je bois en cette Féconde Seconde et remercie L’Ami.
Souveraineté de Ta Gloire, La Nature frémit en cette Fusion.
L’Océan verse Ses flots de pleine Souvenance.
Qu’importe si Le Vent emporte ces mots, le cœur les grave
En L’Alchimie d’un Viatique, et c’est La Perle de Ton Ode
Qui ponctue les gestes du quotidien : ainsi est La Reliance.
Tout cet Univers en déploiement et en contraction,
Est à L’Image du Cœur de Rubis et de Transparence.
De L’avoir aimé, elle est L’Aimée, fille du Vent,
Des éternelles pensées, butine l’abeille en bouton de nacre,
Fleur des mimosas et d’extrêmes Quintessences,
Lors que les violettes se répandent en Ton subtil Parfum.
Fleur de L’Évanescence et Fleur de nos longs soupirs,
Lors que Le Grand Cerf s’absente sur la colline,
Nous avons mêlé nos voix, nous avons aimé encore
De Vie et d’audace, fragrance qui unifie ce corps,
Ivre des boutons de Ton allégresse et des nuits obscures
Il joue encore en La Lyre des désirs, notre inspiration.
Du secret des Lunes et du secret des merveilles
Fleur de L’Horloger, Fleur de L’Incantatoire,
Encens du Cœur, musc des exhalaisons de notre écorchure,
Volute des Fleurs qu’exhument les Lilas distillatoires.
A la vesprée, Fleurs écloses au goût de L’Âme,
Des promenades qui se souviennent toujours de Toi.
Ondulation du blé en herbe, sous la ferveur de Tes pas,
Nous chanterons La Fleur encore, versée à la Source
De notre éveil crépusculaire, lors que ce tapis est de mousse,
Nous chanterons La Fleur encore, distillée à L’Essence du Cœur,
Prisme d’un Arc-en-Ciel qui d’abondance en la pluie douce,
Dévêt de ton sommeil les voiles lourds de tes paupières éphémères.
Ce poème a la puissance d'un chant bardique.
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