Blason de la Samtgemeinde Neuenkirchen (Basse-Saxe, Allemagne)
Lors que Le Maître arrive, le disciple est prêt. Ne l’a-t-il pas éprouvé en lui, comme l’impérative nécessité ? Il est une orientation qui n’est pas de notre fait conscient. La Fleur croît sous la terre et cherche la lumière. D’où lui vient cette force, cette puissance ? La Lumière l’attire et la fait ondoyer en une danse. Ainsi est le corps de l’homme en Sa Caverne. Il ne sait plus pourquoi, il ne sait pas comment. Il marche parmi ses frères et il sait que cette étincelle est en eux. Flamboyance en L’Âtre de Lumière. Est-il à l’extérieur ? Le peut-il ? Il est semblable à La Fleur, il est aussi Sa Rosée. Le disciple est en nous et il se réveille. Se réveille-t-il toujours du même rêve ? Le disciple se déploie de toute sa longitude et de toute sa latitude. Il sent que ses bras frémissent au vent que les branches épousent. Il tourne la tête, et se demande ce qu’il se passe. Il n’a pas de mots pour le dire. Mais cela l’invite en L’Accueil. Le Verbe indicible alors commence à étendre les vibrations de Sa Présence. La nostalgie l’étreint. Il est celui qui l’entend surgir des profondeurs de ses abysses dont il n’a aucunement conscience. Sans doute pressent-il ce magma intérieur. Cela remonte depuis des âges fort anciens. Il est en sa vacuité pleine. Totalement immergé. Ce qui le heurte c’est toute cette enfilade de prétendues réalités qui ne font que prolonger le labyrinthe. L’Océan est assez vaste. Le peut-il Le rejoindre, se fondre en Lui ? En a-t-il vraiment l’aptitude ? Sais-t-il ? Par où aller ? Comment trouver ce qui se cherche doucement, lentement, fougueusement ?
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