Des douceurs de L'Aurore
En la Forêt occulte de Ta Beauté
J'ai poursuivi le sentier des mandragores
Lors que Leurs subtiles essences vaporeuses
Me ceignaient de leur délicate légèreté
Le cœur étreint par la nuit langoureuse
Impossible Rencontre qui se veut Désir
En L’âpreté d'une Quête qui devient Ton Ombre
Les arbres en ce Mystère me font gémir
L'esseulée en cette Rive est à se fondre
En L'Invisible paysage féerique
Mille soupirs et mille râles encore
Les affres de ce qui semble vœux chimériques
C'est en cette plainte extrême du corps
Lors que le désespoir règne
Lors que les Larmes saignent
En cette Lumière de Ton Aube Pérenne
En cette sorte d'Alcôve souterraine
Les Sources de Ton Amour Ultime
Ont dévoilé Tes caresses magnanimes
Les phosphorescents levers du Jour
Tandis que les Cascades de Ton Chant m'appellent
Je suis à m'étourdir du Feu Virginal de Ton Cœur
Il fuse en cet éthéré accord et je chancelle
Des ondoyantes ondes de Ta Grandeur
Comment moi, qui ne suis que pénombre
Puis-je approcher cette Immaculée Présence?
Ô Licorne de mon Âme éplorée, Vérité Profonde
Comment, Toi Lumière scintillante, Emouvance
Des Lacs de La Munificence de L'Êtreté
Suis-je ainsi à pouvoir T'approcher et Te toucher?
"Tes pas sont animés en ce grand Retour, vers L'Azur
Me dit L'Évanescente Beauté qui est à me surprendre,
Par Le cœur tremblant d'une Intention Pure
C'est là un Grand Secret, signe de Ton intime Amour
Fluviale preuve de ta ténacité à ce jour,
Ainsi ton âme est à renaître de ses cendres."
Naïla
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Coupé, en un, de sinople plein, en deux d'azur fuselé de sinople,
à la licorne brochante d'argent, la crinière d'or.
Naïla
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Coupé, en un, de sinople plein, en deux d'azur fuselé de sinople,
à la licorne brochante d'argent, la crinière d'or.