L’Ami
Cette causerie au cœur de L’Inouï, au cœur des saveurs de L’exclusive Réalité, en lumière ondulatoire qui devient Le Flambeau de L’Épousée, au dedans, au Dedans, sans que le bruit ne vienne rien dissiper ; cette causerie qui com-prend les imperfections dont Il se choisit comme seul viatique de Guidance, Le Jeu au cœur du Labyrinthe, et quand même verrais-tu ces douleurs se répandre en onde de choc, la Lumière est plus forte que Tout, car Tu es Le Responsable, donnant à toutes choses Délégation : Ô Homme ! comprends-bien que tu es le monde que tu fais, et si tu pleures et si tu ramasses le joug tels des lambeaux, si tu les assembles, il est comme Une Clé de Perception. Ouvre les yeux en toi, le monde est ta vision. Vois-tu cet Être dont La Souveraineté est ces deux doigts en Ton Cœur qui bascule, tantôt en L’Atemporalité et tantôt en L’Éphémèrité, et… renaîtra en La Terre Vierge de Ton Aspiration, Terre de Beauté déployée ? Oh ! active Cela, Oh ! Entre en Cela. Ouvre les perceptions de La Conscience de Toi. Ouvre les Yeux, Ô Ami de mon émoi ! Il n’est de séparation qu’en la terre obscurcie par les disparités qui piègent ton âme en ces illusoires propos. Tais-toi ! Laisse au repos l’envahissement du Silence jubilatoire, laisse la Lumière danser en ronde de Joie et ne m’accule pas, car, la souffrance aux abois est devenue l’hébétude alchimique du corps, et L’Écrin est telle une fiole aux saveurs précieuses. Tourne donc Ton Visage radieux et souris, car le monde se transforme de par ton esprit et cesse donc l’amertume et la stérilité du bruit insidieux. Va… Et voyage en L’Âme et dis-lui que tu L’aimes, et répand en ce monde La Joie !
Au cours d’eau, des bruissements du Nacre, et aux écumes des ailes de tous les nuages, Ciel en Voûte de Remembrance, en ces mots de délivrance, émancipe-toi, émancipe-toi et La Lumière est enfin Le Sol d’un Nouveau Monde. Plonge aux abysses de ton monde imaginaire afin de le déjouer, et brandis enfin La Perle d’étincelance et ne mens pas, ne mens pas. Ajuste en ton silence la vénérable cordée au secret de Tes Épousailles et clame en Langueur, puis en Joie, L’Éloquence du Témoignage ! Éloigne-toi des rivages et drape tes blessures du bleu de L’Océan. Ce monde qui s’use, si vieux de nos folies mentales, discussions en boucle des émotions à peine avouables. Oh, ne te raidis pas ! Ne te raidis pas ! Ton cœur de porcelaine se briserait et L’Océan est vaste des naufrages…
Il m’a donné un grain de sable et j’ai poursuivi en ce désert l’étonnement de floraison luxuriante au centre d’une cité de Lumière, et là, j’ai vu L’Arbre devenir les bras de La Toute-Possibilité. J’ai rencontré L’Ami et Il me parle depuis toujours : Je suis Le monde en Ta Prunelle et Mon Regard est cette altérité lors que Le Sage est La Parole mesurée. Je suis La Gouvernance de Ton Royaume et j’apparais tel que Ton Cœur est en ce Reflet. Je déplie le tapis de La Majesté, lors que souvent, je suis Le mendiant que l’on méconnaît. Celui qui ne m’a pas vu en L’Autre, ne me connaît pas. Je vais en ce par-delà et j’entre en chaque demeure, si l’on me chasse, l’on me chasse et si l’on m’accueille, je suis L’Accueil. Je n’ai de cesse de venir inonder de mes larmes ceux qui pleurent en esclavage et Je suis L’Esclave. Ceux qui s’absentent, je suis leur absence, et ceux qui sont en Présence, Je suis leur Présence. Ouvre-les yeux de Ton Âme, car en Elle est Ma Réalité. Ouvre-les yeux de ton cœur, car en lui est Mon Amour.
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