Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

mercredi 12 décembre 2018

Paris flâne


Peinture d'Edouard Cortez (1882-1969)

Paris flâne des chemins qui bordent la Seine, et l'on s'émeut d'un air ancien qui vient rôder comme un bout de parchemin. L'hiver s'installe sur les toits obséquieux qui s'étonnent encore des corbeaux qui n'ont plus d'âge. T'en souvient-il des sentiers, parfois boueux, qui donnaient au silence toute son intensité ? Le vent soufflait, parfois, c'était un orage et je remontais le col d'un manteau bien usé. Quelques flaques d'eau s'en venaient soudain à geler, inopinément, sans que l'on puisse voir surgir le vent du nord. A ton bras, je m'émeus de retrouver les parfums de notre enfance, lors qu'à ton pas, je m'aligne sans souffler mot. Tout semble s'effacer en ces quelques notes de musique, ceux qu'un piano accorde à notre âme vagabonde. Paris se cache en son pudique regard, et la foule qui passe ne le voit pas. A peine respire-t-il. Ose-t-il même se dérober à nos yeux indiscrets ? Je caresse un instant les vagues que forme un bateau singulier, ivre des quelques secondes qui l'ont vu s'écouler au bras de l'amitié.

Océan sans rivage

Blason du IVe arrondissement de Paris (France)

1 commentaire:

  1. A Paris
    Quand un amour fleurit
    Ça fait pendant des s'maines
    Deux coeurs qui se sourient
    Tout ça parce qu'ils s'aiment,
    A Paris,
    Au printemps
    Sur les toits les girouettes tournent
    Et font les coquettes
    Avec le premier vent
    Qui passe indifférent
    Nonchalant,
    Car le vent
    Quand il vient à Paris
    N'a plus qu'un seul souci
    C'est d'aller musarder
    Dans tous les beaux quartiers
    De Paris,
    Le soleil, qui est son vieux copain
    Est aussi de la fête
    Et comme deux collégiens
    Ils s'en vont en goguette
    Dans Paris,
    Et la main dans la main
    Ils vont sans se frapper
    Regardant en chemin si Paris a changé.

    Y a toujours
    Des taxis en maraude
    Qui vous chargent en fraude,
    Avant le stationnement
    Où y a encore l'agent des taxis
    Au café, on voit n'importe
    Qui qui boit n'importe quoi
    Qui parle avec ses mains
    Qu'est là depuis l'matin
    Au café,
    Y a la Seine,
    A n'importe quelle heure
    Elle a ses visiteurs
    Qui la r'gardent dans les yeux
    Ce sont ses amoureux, à la Seine
    Et y à ceux, ceux qui ont fait leur lit
    Près du lit de la Seine
    Et qui s'lavent à midi,,
    Tous les jours de la s'maine, dans la Seine

    Et les autres, ceux qui en ont assez
    Parc'qu'ils en ont vu d'trop
    Et qui veulent oublier, alors, y s'jettent à l'eau
    Mais la Seine,
    Elle préfère
    Voir les jolis bateaux naviguer sur elle
    Et au fil de son eau, jouer aux caravelles, sur la Seine
    Les ennuis, y'en a pas qu'à Paris,
    Y'en a dans l'monde entier
    Oui, mais dans l'monde entier,
    Y'a pas partout Paris
    V'là l'ennui
    A Paris, au quatorze juillet
    A la lueur des lampions
    On danse sans arrêt
    Au son d'l'accordéon
    Dans les rues,

    Depuis qu'à Paris
    On a pris la Bastille
    Dans chaque faubourgs
    Et chaque carrefour,
    Il y a des gars et il y a des filles
    Qui, sans arrêt, sur les pavés
    Nuit et jour, font des tours
    Et des tours
    A Paris !

    Paroles de Francis Lemarque

    https://www.youtube.com/watch?v=XNVt3e6vHHM

    RépondreSupprimer