Blason de Houdelaincourt (Meuse, Lorraine)
Coupé vouté de gueules aux deux clefs d'or en sautoir et liées par une chaîne du même accostées par deux croisettes d'argent ; et d'or à une poule d'eau essorante de sable allumée d'or, becquée et membrée de gueules.
Telles les plaies de l’âme, telles les
certitudes goûtées à la ferveur de Ta Poigne, telles les émotions
exaltées en Ta Souvenance, telles les lancinantes visions du cœur, les
gratitudes qui font acte de résorption, sur les chemins qui s’étendent
aussi loin que la douleur latente puisse se mouvoir en béatitude ;
telles les répétitions, quand les lèvres ébauchent le sourire d’une
constance, lors que le regard se pose sur la vastité de La Création, et
d’observer les passants depuis l’enfance, d’être émerveillée par la
multitude, et de voir en eux, le voile de Ton Visage, et de voir en eux,
en cette effervescence, Ton Désir, et de voir en eux, au-delà de
l’apparence, les réalités de Ta Permanence, et de voir par-delà les
yeux, ceux de Ton Observance. Les Yeux de L’Âme sont Tes yeux et Ils se
promènent sur les chemins de convergence tandis que celui qui clame est
un Amoureux, langoureux de Tes paysages, fou de Ta Présence. Il voit une
grande Assemblée. Elle marche en l’opulence de Ton Silence et celui qui
voit, clame Ta Gloire et ne se réduit jamais à imiter : Tu es
l’inimitable et pourtant, Tu te promènes dans les Jardins de L’Âme.
Serions-nous les derniers, nous regarderions avec la crucialité le
visage de chacun, mais en Ton Occultation, nous voyons se perdre
l’humanité, errer loin de L’Océan de Ta Splendeur, oubliant de s’effacer
pour voir Celui qui ne jamais s’absente. Alors, nous avons jeté loin
tous les naufrages, et nous avons vaincu l’oppression de tous les
pleins, et nous avons vogué sur le Miroir, Royaume des Yeux imprenables,
Regard insurmontable, Beauté inégalable. L’Amour m’enseigne et plie les
distances. Je suis dans la bouillonnance de nouveau, dans les Flots de
Ton Ardente et indicible Certitude et je n’ai ni odeur, ni corps, ni
existence, n’ayant plus aucune attache. Jamais je ne cherche à fuir
L’Invincible Poigne. Et où irai-je ?
« J’ai perdu toutes mes illusions, et
elles me réchauffent par L’Absence même de leur nature illusoires »,
tels sont les propos du petit homme, tels sont les mots qui surgissent
tantôt, au détours de la grande ville : j’ai vu des manchots, des
estropiés et quelques fantômes apeurés, et je les ai aimés. Petit homme,
je ne cesse de vous regarder, partie déjà si loin, au plus profond de
la profondeur. Je vous rejoins là-bas, vous savez, là où les ruisseaux
ne séparent pas les fleuves, ni n’échappent aux rumeurs d’un océan qui
pleure. Souvenez-vous des oiseaux posés sur vos mains délicates et cet
étourneau qui d’amour se tint si près de nous frémissant de Présence, Ô Éternité, je vous vis !
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