Blason Alexandre Louis Jules Lebrun (1780-1812)
Louve solitaire à qui la meute est étrangère,
Je peux menacer l'homme mais nourrir son enfant ;
J'épargne l'agneau que berce la pauvre bergère
Autant que la biche qui veille sur son petit faon.
Si je suis de l'amour maternel le symbole,
J'ai tendance à l'exercer sans discernement ;
Quand mon cœur s'enflamme, je suis loin d'être une molle ;
Je demeure loyale et fidèle obstinément.
Jalouse et possessive, nul n'est aussi féroce
Que moi ; je ne crains pas de me montrer atroce
Contre quiconque s'en prend aux élus de mon cœur ;
De la nuit, je deviens l'animal maléfique
Et revêt ma signification héraldique ;
Cruelle et définitive, telle est ma rancœur.
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De sable, à la louve arrêtée d'or la tête en rencontre soutenue du même et surmontée de deux billettes d'argent ; à la bordure dentelée du même : franc quartiers des barons tirés de même.
Blason de Charles-François Lebrun (1739-1824), Duc de Plaisance : de sable, à une louve arrêtée d'or, soutenue du même, surmontée de deux billettes d'argent ; au chef cousu d'azur semé d'étoiles d'or.
Blason d'Antoine Dubois (1756-1837) : Coupé : au I, parti de sinople à une fleur de lotus d'argent et du quartier des Barons et des Officiers de la Maison de l'Empereur ; au II, d'or à la louve au naturel allaitant un enfant de carnation, le tout soutenu d'une terrasse de sinople.
Blason de la ville de Plaisance sous le Premier Empire : de gueules à la louve arrêtée et soutenue d'argent, surmontée de deux billettes du même: au chef cousu des bonnes Villes de l'Empire qui est de gueules à trois abeilles en fasce d'or.