Bon pied, bon œil, disait feu mon arrière-grand-père ;
Il faut garder en toute chose l'esprit éveillé ;
Un œil à droite, l'autre à gauche, les deux font la paire ;
Lors, de bien redresser le torse il faut veiller.
Me voici sur champ d'or qui est de pleine noblesse,
Me sentant d'infinitude en mon bel azur ;
Ma crête de gueules me vaut une couronne, c'est ma faiblesse.
« Suivez mon panache rouge, nous vaincrons, c'est sûr ! »
Tel fut le cri de guerre de mon fier ancêtre.
Shakespeare l'a écrit : être ou ne pas être,
C'est la question ; il arrive que je me la pose,
Pour peu que le poulailler m'en laisse l'occasion.
De mon pouvoir j'aimerais bien faire la passation ;
Quand je n'en puis plus, il faut que je me repose.