La salamandre vit dans la flamme tranquille
Qui se forme au-dessus du ruisseau que voici.
Elle passe son temps, recluse, loin des villes ;
Son âme est sans tourment, son cœur est sans souci.
Au bord de la rivière, une aragne d’or file ;
Sa toile de l’insecte aura toujours merci,
Tranquilles voleront les sveltes drosophiles
Et tout autre diptère arrivant par ici,
Loin de tout, traversant la plaine abandonnée,
Apportant avec eux leur chanson bourdonnée ;
Au matin, quand le ciel blanchit à l’Orient,
Un passereau d’azur au bord des flots se perche,
Et, dormant à demi, l’amphibien souriant
Entend la mélodie qui s’élève et se cherche.
Qui se forme au-dessus du ruisseau que voici.
Elle passe son temps, recluse, loin des villes ;
Son âme est sans tourment, son cœur est sans souci.
Au bord de la rivière, une aragne d’or file ;
Sa toile de l’insecte aura toujours merci,
Tranquilles voleront les sveltes drosophiles
Et tout autre diptère arrivant par ici,
Loin de tout, traversant la plaine abandonnée,
Apportant avec eux leur chanson bourdonnée ;
Au matin, quand le ciel blanchit à l’Orient,
Un passereau d’azur au bord des flots se perche,
Et, dormant à demi, l’amphibien souriant
Entend la mélodie qui s’élève et se cherche.
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D'or à la salamandre d'argent dans sa patience de gueules,
une aragne du champ brochant sur un ondé d'azur en pointe.
une aragne du champ brochant sur un ondé d'azur en pointe.
