Blason de Cornillon-Confoux (Provence)
En une Lune lointaine, en ses étranges dunes
Naquit une Rosée, qui s'en voulait aimer
En ce Lac Argenté, en Sa Pâleur Écume
Elle émit un étrange soupir embaumé :
« Laisse-moi épouser en La Terre
Ce Noble Fiancé, j'en suis La Destinée
Laisse-moi, de mes Lumières, l'envelopper
En cette descente, je serai Son Inconcevable Mystère »
Elle devint douce Nuée, ainsi se conçut La Chair
Des effluves de La Beauté et du Sourire de La Lune
La Perle devint cette Enfant évanouie en une suave Clarté
Tout le Royaume aspirait à la rencontrer.
En un Palais illuminé, elle résidait
Chacun était éprouvé par Sa Délicate Nature
Gracieuse, elle se voilait de mille parures
Les chants accompagnaient ses pas légers
Près d'un Saule, semblait, sans cesse pleurer
De Sa Lune, avait tout oublié
Des princes, des plus éloignées contrées
Lui offraient d'extravagants présents
De ruissellement d'Amour évanescent
Seul, Un Empereur Solitaire troubla Son Secret
Découvrit Sa Beauté qu'elle cachait en ses voiles de pudeur
Il l'étreignit, mais elle en eut peur
La Magie la rendit invisible
Son émotion fut grande et sa crainte plus encore
Nul ne pouvait l'approcher par son corps
Son cœur était pris
Langueur et nostalgie
Auprès de Son Arbre Ami
Les Larmes devinrent les fleuves du Malheur
Son cœur était alangui
La Rosée de Lune voulait épouser La Lune
« C'est là qu'est ma véritable Patrie
Je le sais aujourd'hui
Ô ma Lune, reprends-moi
Tout ce Temps, pour revenir à Toi. »
_____
De sable, à une femme d'argent tenant de sa main dextre un croissant du même, ayant sa main senestre fermée, à la réserve de l'index et posée au milieu de l'estomac, l'index vers la pointe.