Toute union doit porter ses fruits, c'est de nature ;
En chaque croisée de chemins se repose le sens
Du voyage, de sa poursuite ou de sa rupture.
Ici, la terre est franche, nul péage, aucun cens ;
Il n'est de parole donnée que la main ne scelle,
Ni de promesse faite que le coeur ne grave en soi ;
Mais le vrai trésor, c'est l'âme qui le garde en elle ;
Ce n'est qu'en cet Ailleurs qu'elle donne ce qu'elle reçoit.
Ici, les liens qui se tissent sont de belle étoffe ;
Elle est généreuse, personne ne s'y trouve serré.
De l'Amitié, nul ne cherche à se délivrer ;
Douce en sa finesse, il n'est rien qu'elle ne réchauffe ;
Les vents froids de ce monde ne font qu'y ricocher ;
Quand l'océan se déchaîne, elle est mon rocher.
Marie-Louise
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D'azur à la foi d'argent, mouvant des flancs et enserrant un châtaignier d'or
fruité au naturel de douze pièces ordonnées 1,2,4 et 5.
